... mais les gars de 20 ans qui ressemblent à des dieux

insouciants et joyeux parmi leur ronde folle

passent sous les donjons sans dire une parole

ils ne regardent pas les bras tendus vers eux.

-- les balladins -- 

Après Foncia et ses méthodes de voleur, voici Enthalpia et sa misère intellectuelle.

Ces gens sont spécialistes de recrutement, de gestion RH
(ressources humaines = service du personnel, version "inhumain"),
cadors de ce genre de trucs sur le grand 'ternet... Des champions,
qu'on vous dit.

Et lorsqu'on leur envoie un CV au format .pdf,
composé avec LaTeX (chercher sur google, pour ceux qui ne connaissent
pas), pro de chez beau et le contraire... Ben ces cons là demandent
"vous l'avez pas au format WORD" (comme si les majuscules compensaient
la pauvreté du merdier) ?

Zou : nuisibles marchands de soupe, qui
s'engraissent sur la misère du pauv'monde, en recherche d'emploi.
Escrocs et incompétents. Branleurs en un mot.

Et hop !

Quelque chose à dire à plus de 1 personne ? Une annonce tonitruante te vrille le cerveau ? Tu veux com-mu-ni-ker ?

Pauvre-point
(copie-droit petitmou) est ton ami. Si ! Tu vas fractionner ton sens
critique, éradiquer ta créativité, et rentrer dans le monde merveilleux
de pauvre-point. Là, tu découvriras que le plus important est "le
fond". Pas le fond de tes idées, de tes pensées, de tes
connaissances... Le fond de page, couillon !

Et t'es parti pour être laminé par l'esprit pauvre-point, au point de te retrouver pauvre-con.

Et
vas-y que je passe la journée à sélectionner le dégradé qui va bien
(?), et la police qui tue (!). Ah merde, y'a des zeffets, des
tranzzzzitions entre les pages : trop mortel !

Au bout de 2 jours
tu y es arrivé :  tu as produit ta merde multimédia. Pas plus de 5
idées par page, une marge de 5,3654 cm à gauche et 12,012 cm à droite :
c'est des spécialistes qui le disent, et ils ont étudié, eux. Tu t'es
plié. Et ramassé. Pauvre point, la merde qui rend con.

Que
serait la déclaration des droits de l'homme au format "pauvre-point" ?
Une autre merde pour le consommateur, et la mort du citoyen.