Paris et Microsoft en accord numérique, c'est le titre de la défaite. Ce jour, Bill Gates vient de signer avec Bertrand Delanöe un accord historique, ceci cela. Ça appelle des commentaires :

1/ Bill G. n'est plus chef de Microsoft, que vient-il signer ce zinzin ?

2/ 120 demandeurs d'emploi seront formés par Microsoft (et ensuite formateront les plus démunis, etc.)... "Évangélisation" Microsoftienne aux frais du citoyen ? Bravo Bertrand Delanoë !

3/ montée en puissance du programme IDEES ('tain de titre ! cherchez le sens tous seuls, moi ça me fatigue...) qui a permis la création de 200 emplois : 1 emploi pour 10 000 habitants. Bravo Bertrand Delänoe !

4/  40 chefs d'entreprises parisiens chaque année aidés par le géant de l'informatique : 1 entreprise sur 2500. Toujours ambitieux, Bertrand Dëlanoe, bravo !

5/ un "futur centre sportif numérique" qui "proposera aux habitants d'utiliser les jeux comme vecteurs de sociabilité". Chapeau bas, Dëlänoë, pour la clairvoyance : c'est bien de ça que les SD (parce que fixe ou pas, ce qui leur manque c'est quand même bien le domicile) demandent tous les soirs : Windows mon_Q_Vista ou autre pour se sociabiliser.

Un peu de sérieux : ce type (Bertrand machin, là) va se ramasser une tôle face à la pintade à roulettes, et il l'aura méritée. Ce pauvre delanoe se comporte comme un monarque, sans aucune retenue (décomplexé, comme SN), et enquille les conneries sans en louper aucune. Il a touché du blé, ou bien, pour Bilou ?

Y'a pas de mot pour dire ce qu'il est, y'a plus de mot.

Un type est sélectionné pour participer à la conquête de l'espace façon N.A.S.A. Il réussit tous les tests physiques, psycho-machin, patin-couffin et tout. Vient le jour du départ. Il se retrouve dans la capsule avec un petit singe et une malette. La fusée vrombit, s'élève, accélère, fonce... Ils sont en route vers les espaces insondables, bla bla. Le type ouvre la malette dans laquelle les instructions de l'opération sont regroupées :

<class é="" confidentiel=""></class>

<secret défense>

tu regardes à travers les hublots, tu te reposes, tu profites, tu laisses faire le singe mais surtout TU TOUCHES À RIEN !

</secret défense>

Voilà. Je ne sais pas qui est le singe, mais Sarkozy c'est le type. De toutes façon, ça serait mieux que Sarkozy y touche à rien : les retraites, la recherche, le pouvoir d'achat, la défense, la bourse, le métal, le textile... Même les nanas...

Laisse faire le singe, Sarko !

Opérateur de marché, golden boy de naguère. Plutôt que d'évoquer ces brillants jeunes gens connards qui gèrent ceci-cela, et qui ruinent ceci-cela également, faisons pêter une roteuse à la santé des petits porteurs connards qui croient que c'est arrivé, et qui bouffent leur retraite en investissements judicieux conneries financières. Buvons mes frères de misère à la santé de ceux qui ont le soucis de placer leurs sous gagnés légitimement, et qui se font conseiller entuber par JM Sylvestre, dont le nom évoque la forêt, mais ça ne lui rapporte rien. Buvons joyeux au souvenir de ses euros volatilisés, on ne sait comment. Comme le Crédit lyonnais, comme France Télécom, comme le tunnel sous la manche. Aïe, pauvre petit porteur... Ben il est trop con le petit porteur, et c'est bien fait pour sa gueule ! Il ne sera jamais le loup, toujours agneau, mangé. Pauvre petit porteur, t'es là, t'existe *que* pour te faire plumer, décapiter, assassiner. Alors gueule pas ! Tu le savais, confusément, que ça puait cet actionnariat. Quand même, ça ne te gênait pas de gagner des sous comme ça, sans rien faire, en mettant les tiens -de sous- dans le système ? Ben c'est tes sous que d'autres gagnent. Pauvre con !

 

Beach Boys (1972) Album Holland - Trader

Trader

Trader sailed a jeweled crown
Humanity rowed the way
Exploring to command more land
Scheming how to rule the waves.
Trader spied a virgin plain
And named it for velvet robes
Wrote home declaring,
"There's a place
Where totally folks are free
(Happily completely)
Nourishment fills the prairies and the hillsides
And animals stalk the mountains and the seaside
And fish abound the lakes and birds the skies
Signed sincerely."

Trader found the jeweled land
Was occupied before he came
By humans of a second look
Who couldn't even write their names shame
Trader said they're not as good
As folks who wear velvet robes
Wrote home again and asked, "Please help
Their breasts I see; they're not like me
Banish them from our prairies and our hillsides
Clear them from our mountains and our seaside
I want them off our lakes so please reply
Signed sincerely."

Trader he got the crown okay
Cleared humanity from his way
He civilized all he saw
Making changes every single day say
Shops sprang over the prairies and the hillsides
Then roads cut through the mountains to the seaside
The other kind fled to hide, by and by,
And so sincerely
Cried.

Making it softly
Like the evening sea, trying to be
Making it go
Creating it gently
Like a morning breeze, a life of ease
Eyes that see
Beyond tomorrow, through to the time without hours
Passing the Eden of Flowers
Reason to live.

Embracing together
Like the merging streams, crying dreams
Making it full
Begging intently
For a slight reprieve, a night of ease
Hands to touch
Beyond the sorrow, on to the force without power
Piercing the crust of the tower
Reason to live.

Hoping
Like a budding rose, humbling shows
Making it.
Struggling lonely
Like a desert field, break the seal, make it real
Ears to hear
Beyond the showers, on to the suns of tomorrows
Burning the flesh of all sorrows
Reason to live.
Reason to continue
Reason to go on
Reason to live
Reason to live
Reason to live

Rachid Adati est un gars dangereux. Il a des idées dangereuses, mais heureusement que dans son pays on réfléchit, et qu'on ne décline jamais les idées dangereuses dans des lois. Rachid reste avec ses idées merdiques, et son envie de pondre une loi dès qu'un chien fait caca là ou-y-fo-pas, ou qu'un enfant de 4 ans dit une grossièreté à une maitresse (d'école).

On a de la chance de vivre dans le même pays intelligent que Rachid Adati, sinon des pauvres types pourraient s'inspirer de ses idées démagogiques et proposer des lois hors-la-loi. Comme par exemple de garder en prison des méchants qui auraient pourtant purgé leur peine, mais seraient jugés encore dangereux, par une commission qui saurait juger ça. Des méchants potentiels qu'on isolerait de leurs victimes potentielles. Et puis on pourrait décréter que la loi a un effet rétroactif, ce qui est la honte absolue, et contraire à toute idée de justice.

Eh beh grace à 53% de connards, on est dans ce pays là, et Rachid Adati sévit avec ses idées pourrissantes et puantes, avec l'assentiment de plus de 53% de connards (comme quoi, hein ?) qui trouvent normal que les violeurs d'enfants récidivistes (les violeurs) soient enfermés à vie. Je n'ai pas d'avis sur la question, et violer qui que ce soit c'est dégueulasse et criminel, mais juger quelqu'un sur ce qu'il pourrait faire, et non sur ce qu'il fait, c'est bien un idée très très à droite. Rachid Adati très très à droite, en France, y'a un truc qui déconne... Demandez à Papon.

De temps à autres, sur mes pages de blogg (ici même, donc !) apparaissent des publicités pour un "opérateur" d'énergie. Bon, je ne critiquerai pas l'apparition de pub sur banzai.blogg.org, vu que c'est gratuit, et que j'ai compris que la pub permettait de payer les machines qui hébergent mes humeurs et délires. Mais quand même, un "opérateur" du monde de l'énergie...

S'il y a un truc qui est difficile à emmagasiner, c'est l'énergie. On peut la stocker sous forme d'eau en altitude, de pression dans des bouteilles d'air comprimé, de chaleur dans des accumulateurs (de chaleur), de rayonnement dans l'atome et d'ions en solution pour les accumulateurs électrique. Je pense que c'est à pau près tout. Corrigez-moi gentiment, si nécessaire. Tout ça coûte une fortune à mettre en place, à tel point que ce sont les états qui se sont chargés de tout ça depuis un bon siècle.

Et voila-t-y pas que des marchands de soupe entrent sur le "marché", et sont moins cher que les états qui produisent l'énergie. On se moquerait du monde que ça n'aurait pas une autre gueule... Comment ça marche, la libéralisation des marchés ?

1. Une nation investit beaucoup pendant longtemps
2. on crée un monopole public du zinzin dont on parle (énergie, téléphone, autoroutes, etc.)
   
3. quand le système fonctionne et commence à rapporter des sous, on dit que c'est pas normal, et on privatise
4. les marchands de soupe donnent des leçons et se tirent la bourre
5. il ne reste qu'un ou deux "opérateurs" et bingo
6. on arrive à un monopole privé, et on se rince la gueule de façon décomplexée
   
7. quand on a cassé ou usé le jouet, on exige que le public le répare, ou le re-remplisse.

Bon, pour l'énergie, c'est bien entamé, et c'est sur les rails... Les prochains trucs publics à casser ? les plus gros : la santé et l'éducation. Je sens que ça va finir mal cette affaire. Ça ne va pas se faire doucement : je vois bien des patrons pendus aux tripes des curés, ou l'inverse, ou n'importe quoi qui ramène les nuisibles bruyants et salopeurs à plus de dignité et de réserve.