• Il est mort, Hortefeu ? Sinon, il peut mourir, ça ne nous changera pas. Alors que les sans-papiers qui arrêtent de travailler, ça se voit, ça paralyse à ce qu'il parait. Ça doit l'emmerder, ça , le Brice, parce que c'est son boulot qui saute, si on régularise les sans-papiers. Et il y tient, à son boulot, l'incapable, alors il cause dans le poste, que c'est pas si simple, etc.

    Allez, Brice, retourne dans l'oubli et l'inutile, c'est ta place.


    votre commentaire
  • Le jour où les patrons auront décidé que les ouvriers devront se ballader avec une plume dans le cul, la CFDT se félicitera d'avoir obtenu que chacun pourra choisir la couleur.

    votre commentaire
  • Codage de l'information à l'aide de 0 et 1. Du son, de l'image, du texte sont codés, traités, enregistrés, diffusés en numérique. Le problème commence dès qu'il faut sauvegarder, c'est à dire conserver une copie perenne, à laquelle on pourra se référer en cas de problème de l'original. Si le format des données (0 ou 1) est parfaitement durable, le format des fichiers commence à poser des questions : tout ce qui est sauvegardé dans un format propriétaire (tiens, .doc par exemple. Ou .xls, autre bon exemple) sera un jour ou l'autre illisible. C'est juste une question de temps. Le support de sauvegarde est également source d'inquiétudes : on sait à présent que les CD enregistrables se sont lisibles que pendant 5 à 10 ans. C'est très faible. Enfin, le probléme est la quantité de données, qui rend impossible toute sauvegarde complète. Quand les appareils photo, par exemple, produisaient des images de 300 000 octets, un CD pouvait en contenir 2000. C'est beaucoup, pour sauvegarder, mais c'est peu relativement à l'usage du numérique, qui veut qu'on appuie souvent, et qu'on garde à peu près tout. Et puis un CD par an, s'il faut maintenir le contenu au bout de 5 à 10 ans, ça demande de la discipline... Les APN d'à présent, progrès, produisent des images de taille 10 fois plus importante. On en met 10 fois moins par CD. Le DVD ? Même problème, fuite en avant. Pour le son, idem : une chanson codée (codage destructeur : la qualité initiale est irrémédiablement perdue lorsqu'on encode en .mp3 par exemple) c'est du même ordre de grandeur qu'une photo.

    L'imprimerie remonte au XV siècle, et on dispose toujours de ces écrits. La photographie date du début du XIX siècle, et on dispose toujours de ces images. Le phonographe est inventé fin du XIX siècle, et on dispose toujours de ces enregistrements.

    Je ne suis pas du tout optimiste pour les données que nous confions si facilement à nos machines et dispositifs numériques.


    votre commentaire
  • Dans le combat contre le mal que mènent nos courageux dirigeants, démocratiquement élus (ça passe vraiment pas...), il y a l'absentéisme. On a déjà parlé de la machine à fracasser que des entrepreneurs scupuleux mettent à la disposition d'entreprises (et de ministères aussi, hélas) responsables, pour -donc- fracasser tout ce qui serait perçu comme un manque d'ardeur au labeur, voire de la feignasserie.

    Et quoi de plus efficace que de dresser la populasse dès son plus jeune âge ? Alors, on combat aussi l'absenteisme en milieu scolaire. On pourrait imaginer des personnels et des dispositifs veillant à la présence des jeunes en classe parce que c'est bien pour eux, et cherchant à comprendre les causes des retards et absences des élèves en difficulté. Bon, ça existe, et ça marche plutôt bien. En tous cas, ça pose des questions de fond, comme "pourquoi" par exemple.

    Dans une communication récente, un syndicat de chefs d'établissement s'inquiète des projets de "remontée systématique d'informations standardisées sur les absences des élèves". Et le plus fort dans le fourre-tout projeté par les stratèges des ministères concernés, c'est qu'au bout, la question posée est "combien". Combien coûtent ces petits cons qui font sauter les cours ? Les communes, les départements, les régions payent au nombre d'élèves inscrits dans chaque établissement. Alors, s'ils ne viennent pas, les communes, les départements, les régions payent pour rien. Peu importent les raisons de cet absenteisme, peu importent les détresses dissimulées, les embrouilles, les problèmes occultés. Défaite annoncée du qualitatif face au quantitatif, encore, toujours. Et toujours aucun problème réglé.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires