• Il sont 8 millions (à ce qu'ils parait) à avoir une ALD, et à abuser des médicaments de confort. 8 millions sur 60 millions ça fait 13,3% de grosses feignasses. Donc pas loin de 87% de vaillants. Ah ben oui, c'est du calcul.

    Nos courageux dirigeant envoient des ballons d'essai, pour voir comment ça réagit, en dessous : déremboursement des médicaments de confort. Bon ce coup là ça a beuglé un peu fort au niveau des associations de malades, donc demi-tour réglementaire : on n'a jamais dit ça, c'est malhonnête de prétendre qu'on veut casser la solidarité, la sécu c'est nous qu'on y tient le plus fort, d'ailleurs on est Gaullistes. etc. Sur l'air du tralala.

    • Remarque n°1 : un médicament c'est toujours du confort. Il suffit d'imaginer "sans le médicament". Le confort se casse la gueule. CQFD.
    • Remarque n°2 : les décideurs qui réfléchissent à ce genre d'économies sont tous en bonne santé.
    • Remarque n°3 : je n'ai pas trop entendu les 87 % de vaillants. Et ça me fait peur, parce que je me demande si...
      • 53 % de connards, on savait, depuis plus d'un an (cf. élection de l'aut'merdouille),
      • 61 % de connards, c'est mesuré depuis les "offres d'emploi raisonnables" (nous sommes 61% à trouver normal qu'un chômu aille travailler loin, faire un autre boulot, et gagner moins, puis qu'on le raye des listes s'il refuse 2 fois le zinzin)
      • Mais 87 % ! 87% des français n'ont pas mouffeté sur cette annonce. C'est probablement le même ratio pour les calculs de retraite, pour les fermetures d'hôpitaux et de tribunaux...

    Allez, dormez en paix troupeaux de consommateurs, on s'occupe de vous rendre le cerveau disponible pour ingurgiter la soupe lénifiante qui vous amène à répéter, perroquets, que "après tout, si ces malades abusent de la sécu, c'est normal qu'on ne rembourse pas  les médicaments de confort".

    87% de connerie de confort. 


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  • Ce soir, ici, à cette heure, Jupiter est jolie. Bien ronde, bien qu'un peu applatie. 4 satellites bien nets, bien brillants, 2 d'un côté, 2 de l'autre. 2 traits sombres barrent le disque, de façon quasi-symétrique par rapport à un équateur Jovien.

    Galilée a du tomber de son siège. Lorsqu'il a vu ÇA. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, quelqu'un comprenait ce qu'était vraiment Jupiter. L'image devait être floue, distordue, colorée, mais c'était évident, simplissime : des lunes tournaient autour de Jupiter. La terre n'était pas, n'était plus ! le centre de tout, le foyer de l'univers. Le dogme religieux s'effondrait, ou plutôt : les faits allaient bientôt démontrer que l'homme n'était "que" homme. Pas le centre de l'univers.

    Ce soir, je m'étonne encore de la beauté de Jupiter, et de la facilité avec laquelle je peux l'observer. Rien n'est interdit en sciences : l'expérience se renouvelle, c'est le propre d'une démarche scientifique. Toujours le même résultat : des satellites. La mécanique céleste est une science exacte, qui prédit notamment les configurations remarquables des satellites et de Jupiter. Le ballet de ces têtes d'épingles, ce disque, leurs ombres respectives. L'explication tient en quelques équations, pas de miracle.

    En 2008, on continue à brûler ici ou là des hérétiques. Toujours pour le même motif : critique de la croyance. Souvent, presque toujours, on s'en prend aux faibles : les femmes. Les bras armés menacent, assassinent, détruisent. Partout, la misère genère la radicalité ; et tant pis pour ceux qui discutent, doutent, critiquent.

    Je méprise les religions, incapables d'expliquer "pourquoi" Jupiter est là ; "pourquoi", c'est bien une question de curés ! Ce soir, je pense à Giordano Bruno, martyr. Je sais "comment" Jupiter et ses satellites se déplacent, c'est un fait réel, aucun mysticisme. L'astronomie est la mère des sciences, qui a élevé l'homme d'animal fasciné et appeuré par les phénomènes naturels à savant des choses de l'espace, et de sa proche banlieue.

    La science délivre, la religion asservit.


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  • Demain, y'a fête à bras, disait mon père. Ça voulait dire qu'il fallait se coucher pour être d'attaque pour le boulot du lendemain.

    Thalassa ce soir nous a (re-) montré des personnes qui savent ce qu'est la fête à bras, métiers du bois et métiers du fer, coupe modèle soude assemble. Du cal, fruit de l'effort. Du cal, qui produit cette oeuvre voguante, ce rêve, pour s'emmener loin de la peine, loin de la souffrance.

    Nos élites n'ont jamais fête à bras. Ils restent à terre, misérables, et marchent sans ailes de géants.


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  • Môôôôsieur Ducasse se casse ? Et il est des représentants du peuple Français, tendance UMP il est vrai, qui se désolent et se répandent.  Et que l'ISF c'est troz injuste, et que les pôvres ont besoin des riches, et patin, et couffin.

    Et bien moi je suis prêt à payer (un peu, guère plus) pour ne plus revoir Ducasse, et pour que les cerveaux français fuient, ce genre de cerveaux quoi, et loin !

    D'abord le site web de  môôôôsieur Ducasse est une merde pas conforme aux normes du W3C. Ce qui pour un communiquant est la loose totale. Ensuite, il faut, pour espérer tâter et s'enthousiasmer des créations du maîîître déposer une demande de réservation. Bah voui, tu comprends, hein, on peut pas accueillirrr tout le monde, hein, faut fairrre un choix dans les demandes (je fais bien le ch'ti, je trouve, même chez Ducasse). Enfin, le détail mortel, toujours sur le site web -je vous laisse chercher, je vais pas lui faire de la pub, à ce con, quand même-. Le seul endroit qui ne renvoie vers rien, pas de lien, c'est "mentions légales" : Ducasse, sans foi ni loi.

    Son restau aurait pu  s'appeler "chez Dudu", les habitués parleraient affectueusement de "Alain", la cantine de dizaines de fidèles, menu 12 euros à midi, chèques vacances, chèques restaurant, le mardi vaut mieux réserver mais viens là, il me reste 2 places... Ce monsieur Alain Ducasse - là n'existe pas. C'est dommage.


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  • Remboursement des médicaments de certaines affections longue durée à 35% : qui a eu cette idée ?

    La Roselyne est enjouée, souriante et souvent vêtue de rose. On dirait un doigt. Boudiné. Ou une fesse. Molle. Elle a étudié la santé, la pharmacie plus exactement, mais elle n'exerce pas. Elle fait de la politique, ou plutôt *une* politique, la politique de droite : politique du fort qui a peur, du sot qui sait ou croit savoir, de celui qui a tout vu. Le pouvoir ne fait pas peur à Roselyne. Mais Roselyne au pouvoir fait peur à qui a une once de réflexion.

    Xavier est enjoué, souriant et souvent vêtu de sombre. On dirait un trou du cul. Un petit. Après, tout comme au dessus, il fout la trouille...

    Si je les croise, je prends Roselyne, dite "ex-ministre du développement du râble" et "UIMM mon amour" pour taper sur Xavier, dit "minus habens affectif" et l'"aut' con, là". Ou le contraire. Pourquoi ? Parce qu'ils le méritent. Non, sérieux, qu'ils aient une santé de fer, eux mêmes, leurs enfants et petits enfants.

    Oh et puis non, allons plus loin et assumons : qu'ils se choppent une saloperie que *seule* la collectivité peut éradiquer, car *seule* la collectivité a les moyens de payer la recherche. Que ces vermines, après avoir compissé le public, après l'avoir dépecé méticuleusement, après avoir tué les dernières solidarités, s'échouent solitaires, abandonnés, désespérés. Puis, enfin, crèvent.


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