• Un malade décède de n'avoir pas pu être accueilli dans un service de réanimation, après 6 heures passées dans l'ambulance du SAMU, pendant que désespérément on lui cherchait une place dans un hôtipal de Paris et banlieue (jusqu'à Amiens...).

    La ministre de la santé, Roselyne Bachelot-Narquin, annonce qu'il y avait 11 lits disponibles à ce même moment. Philippe Juvin, UMP, chef du service anesthésie-réanimation de Beaujon déclare que le problème est lié au manque de coordination entre les hôpitaux, et qu'il n'y a pas de manque de moyens.

    Et ces 2 brêles ne démissionnent pas ? Ils attendent un texte de loi pour s'occuper de l'organisation interne des hôpitaux de Paris... Pourquoi ne peuvent-ils décider, ces décideurs, que machin est nommé coordonateur, et centralise la gestion des fermetures de lits ? Parce qu'ils sont les artisans d'un système res-pon-sa-ble, ou chaque chef de service est un adjudant chargé d'appliquer dans son domaine la politique de son hôpital, qui se résume en un mot : moins. Moins de dépenses, de coûts, de temps, de patients. Et que je claironne qu'"on" voudrait faire de cette affaire un coup politique. "On", c'est Patrick Pelloux, urgentiste et syndicaliste, à qui on tente de faire fermer sa grande bouche (Pelloux, c'est le type qui a annoncé la catastrophe de la canicule de 2003, pendant que le ministre d'alors minaudait au 20 heures, en polo de marque, que tout allait bien et qu'il fallait bien faire boire les ainés.)

    Bachelot, incapable, irresponsable. Démission.


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  • L'hiver, c'est froid. Et ça tombe bien, car le froid permet la neige. La neige qui permet aux skieurs de se détendre. Et comme les vacances de noël tombent en hiver, ainsi que les vacances de février, ça tombe super bien, la neige, si on peut dire.

    L'hiver c'est froid. Et les gens qui vivent dehors meurent. De froid. C'est mathématique, en tous cas c'est bien étudié et bien connu les phénomènes de mort de froid. Moi, dans mon pays de riche, j'ai une maison et un chauffage performant, j'arrive à atteindre 24°C. Plus, c'est trop chaud.

    Et mon pays vient me faire chier avec les pauvres qui meurent de froid dehors ??? Mais j'ai pas voté pour ces guignols, moi. J'ai pas voté pour cette merde là, et mon pays c'est pas ça :

     Je _veux_ payer des impots pour que personne ne meure de froid. Pas pour que connot 1er voyage pour vendre des hélicoptères de combats au Brésil (putain, c'est Tintin et l'oreille cassée, ça : qui, mais ***qui*** va faire la guerre au Brésil ? Ils sont pas assez emmerdés, au Brésil ? Ils n'ont pas assez de pauvres au Brésil, ni assez de riches puants ?).
     Je _veux_ payer des impots pour qu'on aide les pauvres à être moins pauvres, plus dignes, plus heureux quoi.
     Je _veux_ payer des impots pour qu'on soigne les malades, pour que les l'école apprenne aux enfants à être des citoyens, pour que les flics soient sympas et respectés, pour que les routes soient plates, droites et limitées à 80 km/h, etc.

    Ces odieuses campagnes de raccolage, valorisant la charité chrétienne plutôt que la citoyenneté, sont une honte d'abord pour les ministres en charge des domaines en question, ensuite pour le gouvernement et le chef de l'état, enfin pour tous ceux qui se veulent citoyen. Mais bordel : Boutin et Hirsch, c'est quoi leur boulot ? Et Rama Yade, et Fillon ? Et Kouchner, et Sarkozy ?

    J'espère que ces fumiers dorment aussi mal que moi. 


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  • Ce soir, le service public moribond nous gâte : Tapie en soirée, héros et co-auteur d'une théatralité jusqu'alors anodine.

    Nanard l'enflure, le rapetou, le menteur, le tricheur, le hâbleur. Nanard le gentleman de bordel marseillais, nanard l'épave. Nanard l'étouffeur de pigeons, l'assassin d'ouvrier, le tortionnaire de travailleur. Nanard à la télé, parce qu'il le vaut bien, comme d'hab. Nanard bon client, nanard qui attire le chaland, nanard qui fait vendre. À n'importe quel prix.

    Je crois bien connaitre cet étron, depuis ses débuts démago et télévisuels, et je m'étonne à chaque fois qu'il passe au travers des mailles de la décence. Je pourrais descendre d'une bonne livre de phalange animée de la vitesse adéquate ce gros con sans vraiment craindre la riposte, mais ce serait vain, car pour détruire cette race de nuisible, il faut de la classe, et je n'en ai pas.

    Léon Schwartzenberg en avait, lui. Léon Schwartzenberg ***était*** la classe. Lorsqu'un soir de résultats électoraux, par télé interposée, Tapie haranguait comme d'hab. encore, à coups de bons mots, à coup de saloperies, Léon lui reprochait ses tripatouillages (Léon Schwartzenberg fut biévement élu sur une liste de Tapie -j'y crois pas !- avant d'être contraint à la démission pour dépassement de frais de campagne). Et l'aut' grande gueule, fier de sa médiocrité, de sa crasse, de sa veulerie, lance "tu n'es rien sans mon argent, Léon", ou quelque glauquerie de ce calibre. Comme si Léon avait eu besoin de l'argent de Tapie pour "être" !

    Léon Schwartzenberg était tout : loyauté, probité, désintéressement, rectitude. Tapie n'est rien.


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  • Une image illustre la petitesse de nos dirigeants : Strasbourg, Sarkozy fait le bilan de sa direction de l'Europe devant le parlement. Dans le même cadre : Sarkozy, Kouchner, Borloo. Trois icônes de ce directoire. Taille moyenne = 1,55m. Ou 1,60m, ou 1,65m, on s'en fout. Pas eux. Ça se voit, ils sont complexés, ils compensent. En colère contre leur taille en dessous de la moyenne, ils ont désiré, voulu, construit, un destin au dessus de la moyenne. Carrière, femme, télé. Et ils s'en délectent. Ils savourent cette puissance qui les place devant Douillet, devant Bernard, devant Villepin, devant Chirac. La revanche des petits.

    Il n'y a rien d'anodin : les a-normaux (et dieu sait si la norme, cette conne...) compensent. Trois nabots dirigeants qui masquent la pauvreté du terrain politique mais aussi trois bas-de-plafond qui raisonnent sur leur talonnettes... Et qui ne font que des conneries. Petits-en-taille donc courts-en-idées ? Ça y ressemble sacrément.


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  • Il y a des êtres qui attisent la haine, involontairement. Ou pas. Le sénateur Mariani en fait partie. Ce type est un sénateur, donc un élu d'élus, qui trouve normal qu'on (toi, moi, nous : "on", pronom imbécile) indemnise les "petits porteurs" qui ont perdu des sioux à la bourse. Bon, en détail : que les petits porteurs puissent défiscaliser leurs pertes à la bourse (enlever une partie de ces pertes de leur revenu imposable).

    Alors là, j'annonce : guerre civile. Commune. Un peu d'ordre et de méthode, ça gâche pas :

    1/ que les "petits porteurs" crèvent, ils ne manqueront à personne. Le seul porteur que je connaisse, il porte l'eau là bas, au chaud au très chaud, et c'est un petit sur cette planète. Ceux que les médias nomment ainsi, pudiquement, sont des enfoirés minables, prêts à voler leur prochain pour lui piquer son pognon, enfin ses dividendes. C'est pas négociable : ces enflures donnent des cours d'économie dans les couloirs de leur boîte et t'as qu'à voir où ça nous mène ;

    2/ on ne va pas tarder à voir la tête de Mariani sur une pique, seule, loin du corps. Scène révoltante, t'as raison, mais c'est à croire que ce con ne cherche que ça ! Au moment où le système se casse la gueule, qu'on pique 400 milliards d'euros au collectif pour renflouer des banques qui se payent de la pub en permanence -radio et télé et écrit ! -, au moment où on colle au chômage technique des palanquées de travailleurs, avant de les jeter comme des merdes, au moment où le prix des choses, carburant et nourriture, ne représente plus rien... Ce con de Mariani propose qu'on rembourse les joueurs de tacotac qui n'auraient pas gagné. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas gagné.

    Des temps douloureux s'annoncent pour les méchants. Ça ne va pas tarder à raser les murs, du côté des élites... Comment ? C'est dégueulasse la terreur ? Oui, c'est dégueulasse la terreur, mais tant que les pauvres ne disposeront d'aucun autre moyen, ils utiliseront la terreur et la violence immédiate pour assurer leur survie et profiter de biens rares moments de satisfaction.


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