• Il semble que les patrons séquestré, ça devient tendance. De sales ouvriers prennent en otage leur brave patron, qui n'est vraiment pour rien dans ce merdier ambiant, en exigeant d'obtenir satisfaction, et puis quoi encore ? Généralement, l'entrepreneur est relaché dans la journée suivante par ces fumiers de pauvres qui retournent à leur perspective : le chômage à venir, dont ils sont bien les responsables pricipaux, feignasses incapables de trouver du turbin, ou rechignant à gagner 30% de moins à 200km de la maison. D'ailleurs, un pauvre qui a une maison, c'est louche.

    Bon, je plaisante, je paisante, mais la situation est préoccupante pour le medef : on commence à parler de réfléchir à s'occuper de limiter les salaires et "parachutes" (comme s'il y avait chute !) des chefs.

    Mais tout ça, c'est poudre aux yeux et enflage, hein. Non : les patrons ils vont comprendre d'un coup, le jour ou le premier va y laisser sa peau, face à des types désespérés et exaspérés par tant de mépris et de suffisance ; ce jour là, à partir de ce jour là, ça va raser les murs. C'est pas pour faire lourd, mais ce jour arrive. Il arrive d'autant plus vite que ces cons ne comprennent pas, et continuent à se verser en toute ingénuité des primes égales à 200 ans de salaire médian.


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  • B2I

    Le B2i, c'est le brevet informatique et internet, un genre de certification pour les collégiens ; pour vérifier qu'ils savent se débrouiller en informatique et internet, donc ! C'est l'Éducation Nationale qui a lancé le machin, sous la pression des parents, et des professionnels... Une bonne idée républicaine, citoyenne quoi.

    Sauf que ça ne peut pas fabriquer du citoyen. Tout juste du presse-bouton, comme aiment les professionnels, et les enseignants il faut croire. Parce que y'a plein d'items (domaines), des compétences, des connaissances, des savoir-faire. Du jargon néo-crétino-techno-etc..

    Mais Kévin et Priscilla, ils continuent à mettre leurs photos, leurs numéros de portable et leurs avis sur les profs (pfff les profs, quels gros boulets) sur leurs skyblogs merdeux et flashy... Dans 15 ans, un patron leur mettra leurs oeuvres d'adolescence sous le nez, parce que le machin ('ternet) n'est pas oublieux du tout.

    En revanche, Kévin et Priscilla savent : agrandir une cellule (!) Excel, changer de police avec Word, présenter leurs idées avec Powerpoint, bref tout ce qui permet de s'émanciper dans leur monde. Encore bravo aux courageux politiques, inspecteurs et professeurs, fonctionnaires de l'État, qui imposent l'emploi de logiciels propriétaires et de formats fermés : ils forment les citoyens de demain au monde de demain, 1984.


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  • Lefebvre, c'est mon préféré, je ne le loupe jamais. Ah, le specimen, ah la belle bête. Un prototype, pour tout dire. Et pour tout dire encore, c'est lui qu'ils ont choisi comme porte-parole, c'est dire s'ils ont peur que la parole soit dénaturée. Ça serait dommage que sa parole soit dénaturée...

    En outre, Frédéric Lefebvre, c'est un look de chanteur des années 60, mais en beaucoup plus con, en beaucoup moins inoffensif, et en beaucoup plus dégueulasse. Oui, c'est ça : il fait dégueulasse.

    Bon, t'as compris : ta gueule Lefebvre.


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  • Je n'existe que par mon pouvoir d'achat, hein ? Ben tu l'auras plus, mon pouvoir d'achat, ducon.

    Je n'irai plus jamais chez total. Même par hasard, hein ? Mais t'écoute pas, en plus, banane ? J'irai plus, point !

    Total c'est la lâcheté + la filouterie + la faux-culterie + la saloperie. Entre bateaux qui coulent en détruisant du vivant, entreprises qui bénéficient aux puissants, chantiers qui affament des populations faméliques, licenciement... J'irai plus.

    Et vu ce que je roule, ils sont foutus.


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  • Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance [...] Il est grand temps de réformer, et le gouvernement s'y emploie [...] La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception [...] Il s'agit aujourd'hui de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance.

    L'auteur (cf. wikipedia, rapportant le magazine Challenges en octobre 2007) se nomme Denis Kessler, ancien marxsiste, ancien maoïste, ancien n°2 du medef sous la présidence d'Ernest-Antoine Sellière. À présent, ce brillant décideur est le directeur d'une société de réassurance, scor.

    On va devoir lui sauver son jouet, à pépère, en crachant au bassinet : le modèle social français, basé sur la solidarité, va le sauver en injectant ce qu'il faut de milliards du populo dans l'intérêt personnel de quelques fesses molles.

    La morale ? Bah, notion rétrograde.


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