• en bon (?) français, ça se dit l'athétisme à la télévision. Mais Patrick Montel ne parle pas le bon (?) français ; Patrick Montel parle le jeune, hyper sympa, trop deg' quand ça passe pas trop bien quand ça passe. Patrick Montel connait bien les jeunes, est jeune lui-même (comme Gérard Holtz), et de facto est le porte parole des jeunes qui sautent, courent et lancent, surtout ceux fringués comme des cons, tatoués comme des cons et manifestement qui réfléchissent comme des cons ou plutôt comme leurs idoles, les ricains gangsta mon frère, sacré bande de connards médicalement assistés.

    Parfois passent des jeunes gens bien, même des noirs ! au micro de Nelson par exemple, qui savent aligner trois mots, expliquer pourquoi ils ont réussi, ou non. Parfois l'athlétisme à la télé, c'est divertissant, c'est édifiant et ça donne envie de sauter, de courir et de lancer.

    Ces moments sont rares, c'est quand Patrick Montel se tait.


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  • Le sport est un truc trop important pour le laisser aux amateurs, il faut des professionnels à tous les niveaux : les sportifs, les coachs, les entraineurs, les dirigeants. C'est le seul moyen de parvenir au niveau qu'exige le supporter, assis sur ses grosses miches devant son 107 cm 100 Hz. Le reste n'est que tralala de tarlouze écologiste et gauchisante.

    Ce professionnalisme nous vaut alors des spectaq' de toute beauté, comme un tour' eud' France de toute beauté lui-même : un espingouin qui nique un luxembourgeois tout en restant assis et sans donner un seul coup eud' pédale, vu qu'y sont amis dans la vie, les deux cons. Attend... Ah oui, aussi, un moundial FIFA comme on en rêve, avec du son et des zimages, et un retour chez maman au bout de 3 jours. Rideau. Attend, attend... Ah oui, le rugby : 2 X 15 gros cons chargés comme des mules (le professionnalisme, c'est s'inspirer des meilleurs, donc tout le monde à la créatine. Si tu doutes, cherche des photos de Michalak jeune. Compare avec des photos de Michalak mort). Attend, attend, attend... Ah oui, l'athlé (tisme !). Ça c'est le futur piège à gros cons à grosse miches. Y'a du potentiel, suffit de compter les capricieux côté stade et côté coulisses, de contempler les cadeaux des meetings, ferraris ou lingots d'or, de jeter un oeil au sponsor : Areva. Tous nucléaires, mes frères, à moins de 10 sec pour 100 m, encore merci Anne Lauvergeon ex-sherpa à Tonton.

    Bon bref, hors le professionalisme point de salut sportif. Les amateurs sont des brèles, forcement, les amateurs sont "ceux qui aiment".


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  • Plus ça monte et plus c'est haut, et plus c'est haut  plus qu'y sont nombreux, les supporters du tours spécialisés <<étape de montagne>>. À croire qu'ils recherchent la raréfaction de l'oxygène comme si qu'ils venaient d'une autre planète... Ça doit être ça. Ils viennent de la planète connerie, sur laquelle ils sont tellement nombreux qu'ils essaiment une fois par an sur la terre, vers juillet,  pour laisser de la place aux nouveaux-nés de là bas. Ils arrivent en altitude, pour s'acclimater avant de redescendre en plaine ; ensuite chacun ira comme c'est prévu de longue date là-bas, et pour pas se gourrer chacun arbore un drapeau de sa destination. Ils iront en allemagne, au luxembourg, en espagne, aux pays bas, un peu en grande bretagne, très peu aux usa, etc. Beaucoup resteront en france, s'installeront et feront comme les romains disaient, se faire oublier :  ils voteront comme des cons chaque fois que l'occasion se présentera. Ils sont actuellement 54% et ce nombre ne cessera d'augmenter, tant qu'on les attirera avec des sportives conneries d'altitude.


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  • Ah ça, c'est laid. De la viande avachie, rougie, vaguement épilée, distendue et affichée fièrement pourtant. Ils voyagent en camping-car, ces vilains, et précèdent _LE_ tour, comme ça ils ont le temps de s'installer, de se faire des copains parmi les voisins, de profiter des opportunités des zones de développement dans lesquelles ils échouent leur nid douillet de bonheur mobile, ici immobile. Y zont le temps eud'picoler, eud'rigoler, eud'desaouler et eud'claquer la gueule à Kevin que si ça continue l'année prochaine ta salope de mère elle se démerdera seule pour te garder toute seule (t'as vu la répétition ?) en juillet.

    Il y a quelques lustres, des zozos astucieux et aventureux se sont dégotté le truc qui arrache grave sa mère : le combi VW. Moteur arrière, refroidissement par air, rustique, pas d'entretien et facilement réparable ; et voguent les galères d'alors, plutôt vers le sud, plutôt vers l'ouest, comme les colons, comme les traders (cherche, ami lecteur, dans ce blogg, ce que les Beach Boys ont dit du <<trader>>).

    Mais ménant, en ces temps sarkozystes et CO2, les vaisseaux ne sont plus innocents : 7m, 150 bourrins (plus le prototype rayonnant au volant, qui à lui seul vaut bien...), salle de bains pour dégueulasses, cuisine pour repas froid, et couchage pour dodo, ah les cons ! Et tout ça pour bader une bande de 200 jeunes exaltés à dossard, shootés scientifiquement pour avaler 250km par jour à 40 km/h sans jamais en avoir marre, et qui passent telle l'hirondelle des 1000 bornes, à fond la caisse devant les carrosses garés tout bien comme y faut pour rien louper, sinon y'a la télé, on y voit mieux.

    Mes chéris retraités, revendez votre caisse, revendez votre laisse. Avec les 35000 brouzoufs que vous en tirerez, réfléchissez à ce que vous pouvez vous offrir comme _vrai_ voyage. Et n'oubliez pas que, statistiquement, il ne vous en reste pas beaucoup.

    Hmmm ? Du temps, bordel !


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