• Cantona appelle à retirer ses sous des banques, pour réaliser une "révolution sans armes, ni sang". Et pouf, on lui tombe sur la gueule : irréaliste, irresponsable, tu vas mettre le système par terre (c'est exact, c'est même le but de l'opération !), tu vas pas savoir quoi faire de ton fric, c'est interdit par la loi (re-exact), c'est bien beau mais qu'est-ce que tu proposes, etc. Bref, canto branleur, tu seras pas président.

    Tiens, à propos : not'président il a dit que le machin de wikileaks, c'est irresponsable. Ke-wha ? encore des irresponsable ? Il s'y connait, le petit, en responsabilité : "amis pédophiles, bonsoir". (et dire que 54% des cons ont voté pour lui... j'arrive toujours pas...).

    En bref, et AMHA, les pisseux suivistes et donneurs de leçon pourrissent la vie des rêveurs, des idéalistes (idéal, un gros mot ? Que dire de projet, alors), des moteurs du changement, des acteurs de la diversité, des impulseurs de dynamique. Je ne fais qu'utiliser au sens premier le vocabulaire que les connards de UMP et consorts, incapables d'une seule idée originale, ont volé dans le dictionnaire de tout le monde. Tout comme les banques ont volé l'argent du popolo.

    Cantona, il appelle le popolo à reprendre son bien, ni plus ni moins. Parce que les banques, ils jouent avec nos sous depuis longtemps, ils ont même amené le législateur (rappel : dont le _vrai_ boulot est de défendre les faibles façe aux forts) à nous obliger à mettre (domicilier, ça s'appelle. Pense aux SDF, un coup, ça fait drôle dans le contexte : ils ont peut-être des revenus domiciliés, mais eux ballepeau) nos sous en banque. On a le choix de la banque, ça s'appelle la concurrence et c'est garant de la démocratie. Mouarf.

    Donc, les banques ont _nos_ sous. Ils font les cons (Voltaire : "Si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, n’hésitez pas : sautez derrière lui ; vous pouvez être sûr qu’il y a quelque profit à prendre.") et perdent nos sous. Les politiques, enfin, l'aut merdeux, là, le nabot, leur donnent de quoi se refaire la cerise, encore avec nos sous (là, ça s'appelle l'impôt et normalement c'est fait pour l'école et la santé mais quand t'as vu la compétence de Bachelot et Darcos, par exemple, t'as compris !). Ils se renflouent de not'flouze, se goinfrent comme des porcs, et viennent nous esspliquer qu'y faut pas faire les cons avec l'argent, c'est trop sérieux. En même temps, ils saignent la Grèce, le Portugal. L'Irlande salope qui s'est goinfré de subventions va se re-trouver pauvre. Il paraît que le tour de l'Espagne arrive, et peut-être bien nous aussi juste après. Bravo les banquiers, merci connards.

    Moi je suis comme Canto : riche... Et j'ai donc à perdre. Ça c'est le calcul des banquiers et des nabots. Seulement, on a mauvais caractère, et on va bel et bien vous le descendre, le système irresponsable que _vous_ avez construit avec _notre_ bien commun.

    Allez, tout payer en liquide, c'est bien. Et tout ce qui fait chier Sarko et les banques est forcément dans le sens de l'histoire.


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  • Que ceux qui badent Sarkozy pour son courage, Besson pour son courage, Aussaresse pour son courage, la CFDT pour son courage, Bachelot pour son courage, M6 pour son courage, Bernadette Chirac pour son courage, la boulangère du coin pour son courage...

    Se documentent un peu sur Stéphane Hessel. Histoire de ramener les étrons cités ci-dessus à leur valeur réelle.


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