• C'est comme ça qu'on accueille, chez nous. Que ce soit le débile d'Aubagne, qui a manqué m'écraser pour prendre la place de parking que je gardais... Fier comme un con, il éructe : <<ici c'est le sud, je suis chez moi>>. Que ce soit les deux ados qui traversent en dehors des clous, et que j'engueule parce qu'ils m'ont fait peur, la peur de ne pas freiner à temps : <<ici, on est chez nous>>. Le nano président, qui est chez lui et qui souhaite rester entre lui, et son Guéant, sa Nadine et Besson l'ordure. Et tous les cons qui sont prêts à en reprendre pour 5 ans. La Martine le Pen, qui souhaite des débats de fond, elle qui remonte parfois à la surface pour draguer la beaufitude immonde, comme son papa en son temps.

    Sont chez eux aussi ces nervis de la milice teutone qui a débarqué en Belgique pour récupérer les pièces d'un équipementier automobile. Ouviers en grève, blocus de l'usine, classique... Sauf que ça n'a pas dû plaire au constructeur (bavarois ?) qui attendait ces pièces et qui a dépêché cette brigade de vilains nazis, lâches derrière le nombre, pour récupérer le <<dû>>. Finalement, on est chez soi partout quand on a du fric et que des droits.

    Les pauvres connards d'ouvriers qui vont voter pour Martine, vote soi disant protestataire, devraient regarder de près ce que fait la droite des ouvriers ; ce que fait la droite avec les ouvriers ; ce que fait la droite *aux* ouvriers. Et y'a pas besoin de remonter à l'odieux Adolphe Thiers (ah merdre ! encore un marseillais...) pour répondre.

    Ils beaux tous ces sujets, tellement fiers d'avoir un chez-eux qu'il leur est impensable de le partager. Ben gardez le, connards, et restez-y.


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  • Jusqu'ici, tout va bien. Les classes moyennes, moyennement sensées, moyennement abruties, se la coulent douce. La Grèce a déjà plongé. L'Italie l'a suivie, avec ses cohortes de faux déçus du Berlusconisme, bien contents de s'en tirer semble-t-il à bon compte. La France traine la patte, mais c'est inéluctable, elle y va : elle arrive à son tour au bord du gouffre, dans lequel elle se précipitera bientôt. C'est la seule solution, c'est *la* solution.

    La chute durera ce que les pauvres voudront bien endurer. Ce monde ne tient, de toutes façons, pas debout. À quelle cadence les têtes tomberont-elles, avec quelle violence les cohortes de déserpérés fonceront-ils dans le lard de leurs dirigeants, nul ne sait. Les temps désolés se rapprochent ; la désolation sera du côté des Lefebvre utiles, des Copé généreux, des Wauquiez solidaires et des Sarkozy réfléchis.

    Ce qui restera de cette époque stérile, dans les livres et dans les mémoires, tiendra au mieux dans un paragraphe intitulé : le temps des crises.


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  • et avec elle les pauvres crétins lobotomisés qui attendent comme le messie le retour aux vraies valeurs de chez nous, portés par ce qu'on peut appeler une belle femme courageuse, droite sous le poids des zans, et droite tout court, droite, droite. Les bêtes nervis de Marine puent.

    Marine et ses bêtes nervis puent. Y puent y compris du cul, c'est sûr. Malpropres.


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  • Difficiles temps à traverser, gouvernés par la rumeur, partout, toujours.

    • Il parait que les flics l'ont abattu comme un chien. Bilan : émeutes, rodomontades politiques, morts.
    • Il parait que sa note va être baissée. Bilan : chômage, licenciements, manifestations, tensions sociales.
    • Il parait que ce sera un garçon. Bilan : remontée dans les sondages, indice de confiance en hausse.
    • Il parait qu'elle picole, qu'elle se drogue, et qu'elle frappe ses enfants. Bilan : aucun, parce qu'il ne faut pas donner d'écho à la rumeur, ça l'amplifie.
    • Il parait que la température augmentera au delà des prévisions les plus pessimistes. Bilan : aucun. Tout continue comme si...

    Les courageux spiqueurs de la radiotélévision française, scotchés devant leur navigateur web parce que c'est the place to be comme on dit là où ça se dit, relaient sans délai la plus petite des conneries émises par le plus con des trouducs du web (coucours en cours, tu peux participer ami lecteur) et c'est bien la peuve que c'est vrai car ça fait du buzzzzz donc c'est vrai. Fin du raisonnement.

    Temps de merde, absence de réflexion, de recul, d'analyse. Le pouvoir aux cons qui nous promettent Martine, et qui vont bien finir par nous l'imposer démocratiquement. Temps de guerre, temps de défaite.


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  • La droite populaire, c'est un concours permanent de bonnes grosses conneries de droite, et aussi de têtes de noeuds. Rarement déçu je suis en suivant Mariani et sa clique de cons, Luca, Carayon et consorts. Ah les beaux spécimens de réactitude et de passéisme, ah les maudits incompétents, 44 trouducs, à ce qu'il paraît. Cette droite lâche (Carayon qui joue le matamore face à un enfant de 12 ans, et qui l'humilie) et bête, c'est une marche arrière de 70 ans. Le bon sens, les bons citoyens bien comme y faut, les fichiers, les dénonciations, la fin des "complexes". Toutes les décisions, les interventions, les idées de ces mecs et nanas puent la merde collabo., sans occupation. Si seulement le populo était moins con, ça fait longtemps que Mariani aurait pris des claques et serait à genoux, pour demander pardon d'être aussi méchant. Et ce serait Carayon qui l'y obligerait, il connait la technique.

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