• Monsanto, Microsoft : monopoles.

    Un seul produit, uniforme, propriétaire, copyrighté, marketé. Le contraire de la création, et de la diversité, seule garante d'évolution.

    Les monopoles luttent contre l'évolution, contre le progrès. Hélas pour les monopoles, on ne peut pas lutter contre l'évolution : les monopoles sont donc amenés à disparaitre. C'est la définition de l'entropie.

    Monsanto, Micosoft, vous êtes morts. C'est juste une question de temps. 


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  • Elle a tout oublié. Parfois la mémoire lui revient, orage sur un désert, puis s'efface de nouveau. Sa vie, rythmée par la lecture probablement, et les repas, s'écoule paisiblement.

    Le thatcherisme, c'est elle. Cette vieille femme a plongé dans la misère une génération de travailleurs. Bien sûr, le revenu moyen a dû augmenter depuis 1979, comme les prix. L'écart entre les pauvres et les riches a cru, également. La lutte impitoyable qu'elle a menée contre les syndicats et toute forme de solidarité citoyenne a produit une génération de "ma gueule d'abord", beaufs égoïstes aux attentes stupides, cupides jusqu'au déshonneur. Cette vioque a porté l'idéologie du dominant, courageusement, à coup de bidasses. Renaud a chanté tout ça formidablement.

    Maggy, il te reste peu de temps. Dans tes moments de lucidité, contemple : ton système ne marche pas, ton système appauvrit la planète, affame les miséreux. Tu vis sur ta fortune gagnée sur les travailleurs, ou de la solidarité.

    Maggy : tu as merdé, et tu nous a foutus dans la merde. Mais toi tu t'en fous, c'était déjà toute ton idéologie.


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  • Les financiers philanthropes s'occupent de maintenir la civilisation et l'ordre sur la planète. Ils sont investis (!) d'une mission quasiment impossible : sauver l'ordre économique du monde. En effet, ne pas continuer par exemple à exploiter comme des sangsues les richesses du sud, les trésors du sud, les indigènes du sud... serait irresponsable : l'ordre du monde en serait changé, dérange, bouleversé.

    Alors, les philanthropes alignent les milliards de brouzoufs sur la table des pays qui en ont déjà plein (vu qu'ils les fabriquent, les billets brouzoufs) mais plus assez : ils ont perdu un bon paquet de billets, de devises, de money, de cash. On ne sait pas où c'est parti, tellement c'est volatile ces trucs, mais il en manque pour faire tourner la machine stérile.

    Une fois les bornes dépassées, il n'y a plus de limite parait-il. Nos dirigeants, lécheurs de miches grasses, ont depuis longtemps dépassé le stade du ridicule et ont explosé leur niveau d'incompétence depuis belle lurette en s'abaissant, de pragmatisme en réalisme, à tuer le public et le collectif sur l'autel de l'intérêt de quelques soi-disant puissants.

    Que reste-il, une fois l'honneur éteint, hein ? Sarkozy, ici. Berlusconi, là.

    Allez, courage, plus que quelques temps légers avant la dégringolade. On y va, putain, on y va... 


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  • Les banques en faillite, entraînant les états, les nations. Nous y sommes.

    Le système a failli.

    Tout ce qui mène le monde depuis 40 ans, avec les excès indécents de ces 20 dernières années (Thatcher, si tu nous lis...), le pragmatisme économique qui éjecte les faibles de la société, le réalisme qui éjecte les emplois dans des zones de non-droit, toute cette violence soi-disant inéluctable -le prix à payer pour tout ce confort-, tout cela a failli.

    Ça ne marche pas, point barre. Le capitalisme ne fonctionne pas. Les états complices ont beau mettre tous mes sous à renflouer les banques voyoues, ça va se casser la gueule. Il faut que ça se casse la gueule.

    Bah oui, que ça se viande, enfin ! Moi, j'ai pas beaucoup à perdre, et la saloperie qui assèche les mers, qui affame les miséreux, qui intoxique l'atmosphère, je l'ai assez vue. Mais putain, que le pétrole monte enfin à son coût réel : celui d'un produit rare qu'on gaspille comme des cons à faire rouler des camions d'un bout à l'autre de la planète. Que le fric disparaisse, qu'il continue à se volatiliser. Que les hordes de pauvres déboulent pour tenter de survivre, chez nous les riches, ils sont légitimes : ils crèvent de faim, on gaspille.

    Cette faillite est la meilleure chose qui pouvait arriver : la planète va mal, et la crise est l'occasion d'ouvrir les yeux sur les vrais problèmes. ll faut juste du courage et de l'intelligence.


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  • Synomymes : assassiné, offert, sacrifié, tué (dictionnaire de la langue française)

    Il fallait que l'affaire fasse du bruit, qu'on en parle. Comme Jan Palach luttant contre l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Russes, comme ces bonzes vietnamiens.

    Josiane Nardi vient de décéder des suites de ses brûlures. Elle luttait contre l'exclusion de son compagnon, un arménien sans papiers qui devait sortir de prison hier. Elle avait prévu le briquet et l'essence, s'il ne sortait pas...

    Un raccouci de l'histoire, un téléscopage : le ministre responsable de ces choses-là, les sans-papiers et compagnie, se nomme Hortefeu.


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