• Là, je regarde un p'tit bout de papier (ça doit être de l'A5) sur lequel est écrit Nicolas SARKOZY.

    C'est une impression agréable : je n'ai pas mis ce bulletin dans l'enveloppe, il a donc été battu.


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  • Une journée comme j'aime. Une clairette de Die au frais, du boulot plutôt sympa à faire, un devoir civique à accomplir, un repas en famille, encore du boulot. Et puis vers 19H, on arrête tout, on débouche la clairette, et on se met devant la télé pour... Pour... Pour...

    Assister en direct à la déculotée du petit.

    Cinq ans qu'on attend, tu parles qu'on va bader. Cinq ans qu'on s'énerve, de ce côte-ci de la démocratie, à le voir faire connerie sur connerie, saloperie sur saloperie, à bouffer les conquêtes sociales comme on dit. Cinq ans à détricotter le pays, à monter les vainqueurs de droite contre les feignants assistés de gauche. Cinq ans finis en apothéose, genre grand reich, à drrrrroite toute, avec les gars de la Marine, connards vraiment décomplexés.

    On va pas bouder not'plaisir, et on va se gaver de Sarkome, de Fion, de Copé, de Rosso-Debord, d'Estrosi, etc. Et de Dati ! On va se rassasier des gueules déconfites de tous ces débiles donneurs de leçons qui nous merdent depuis si longtemps. On va les chouffer, et on va se régaler.


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  • C'est comme ça qu'on accueille, chez nous. Que ce soit le débile d'Aubagne, qui a manqué m'écraser pour prendre la place de parking que je gardais... Fier comme un con, il éructe : <<ici c'est le sud, je suis chez moi>>. Que ce soit les deux ados qui traversent en dehors des clous, et que j'engueule parce qu'ils m'ont fait peur, la peur de ne pas freiner à temps : <<ici, on est chez nous>>. Le nano président, qui est chez lui et qui souhaite rester entre lui, et son Guéant, sa Nadine et Besson l'ordure. Et tous les cons qui sont prêts à en reprendre pour 5 ans. La Martine le Pen, qui souhaite des débats de fond, elle qui remonte parfois à la surface pour draguer la beaufitude immonde, comme son papa en son temps.

    Sont chez eux aussi ces nervis de la milice teutone qui a débarqué en Belgique pour récupérer les pièces d'un équipementier automobile. Ouviers en grève, blocus de l'usine, classique... Sauf que ça n'a pas dû plaire au constructeur (bavarois ?) qui attendait ces pièces et qui a dépêché cette brigade de vilains nazis, lâches derrière le nombre, pour récupérer le <<dû>>. Finalement, on est chez soi partout quand on a du fric et que des droits.

    Les pauvres connards d'ouvriers qui vont voter pour Martine, vote soi disant protestataire, devraient regarder de près ce que fait la droite des ouvriers ; ce que fait la droite avec les ouvriers ; ce que fait la droite *aux* ouvriers. Et y'a pas besoin de remonter à l'odieux Adolphe Thiers (ah merdre ! encore un marseillais...) pour répondre.

    Ils beaux tous ces sujets, tellement fiers d'avoir un chez-eux qu'il leur est impensable de le partager. Ben gardez le, connards, et restez-y.


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  • Soyons attentifs à l'agonie du petit. Quelques années qu'il bousille et pourrit la nation, ce sale con, ça mérite qu'on chouffe intensément ses derniers instants. Une sorte de revanche déjà perdue d'avance, d'ailleurs, tellement ses saloperies ont gangréné le sale con de peuple de droite, et le pauvre con de gauche séduit.

    Ces déçus du sarkozysme, c'est quoi c'est qui ? Des déçus du nanisme ! Que les nains m'entendent bien, le nanisme des déçus du sarkozisme est détestable, lui, car choisi et décidé en tant que destin, que projet (mouarfff), en tant qu'idéal quoi. Des cons, dis-je, et des sévères.

    J'ai une roteuse pour toi au frais, nabot. Plutôt : j'ai une roteuse au frais *contre* toi, nabot. Cinq ans d'ordure, de déchéance, de honte, de gangrène, de pourrissement du pays, ça vaut bien mon petit plaisir, non ?

    Tu chutes, merdeux, inexorablement. Je reluque avec une envie grandissante le balthazar de la délivrance. Plus que quelques jours...


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  • C'est pas un gros mot. Il faut avoir confiance en ses idées, et les défendre ; même si elles ne produisent pas immédiatement l'effet escompté et espéré, il faut continuer... Les idées, il faut du temps pour qu'elles percent, surtout les bonnes !

    The Who écrit et chante, à la fin de "won't get fooled again" (on 'se fera plus avoir)

    "Meet the new boss
    Same as the old boss"

    Comme si tout ça n'avait servi à rien...Ben justement : des gars de 25 ans qui écrivent ça n'y croient pas une seconde : ils annoncent et décrivent la lucidité des vieux, auto-référente puisque les vieux ne peuvent plus bouger, penser, aimer, désirer, espérer, etc. comme les jeunes. Les vieux se contentent d'analogies... D'ici à proclamer que Pete Townsend (guitariste et auteur de la chanson) peut être cynique, hmmmm.

    L'idéologie, c'est le moteur du monde de demain. Alors, autant choisir un moteur qui fait espérer.

     


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