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Par gebede le 30 Avril 2009 à 21:37
Femme du monde ou bien putain
Qui bien souvent êtes les mêmes
Femme normale, star ou boudin,
Femelles en tout genre je vous aime
Même à la dernière des connes,
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N' s'ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière, ni plus malhonnête
A part peut-être Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y a pas de gonzesse ou si peu
Dans les hordes de supporters
Ces fanatiques, fous-furieux
Abreuvés de haine et de bières
Déifiant les crétins en bleu,
Insultant les salauds en vert
Y a pas de gonzesse hooligan,
Imbécile et meurtrière
Y'en a pas même en Grande Bretagne
A part bien sûr Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n' deviens pas aussi con que
Ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'à flinguer
Pour sauver leur autoradio
Le bras d'honneur de ces cons-là
Aucune femme n'est assez vulgaire
Pour l'employer à tour de bras
A part peut être Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
Tu vas pas mourir à la guerre
Parc' que la vue d'une arme à feu
Fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les Beurs,
J'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part bien sûr Madame Thatcher
C'est pas d'un cerveau féminin
Qu'est sortie la bombe atomique
Et pas une femme n'a sur les mains
Le sang des indiens d'Amérique
Palestiniens et arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu'un génocide c'est masculin
Comme un SS, un torero
Dans cette putain d'humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser
A part peut être Madame Thatcher
Femme je t'aime surtout enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l'homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l'heure dernière,
L'enfer s'ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre,
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Madame Thatcher.
2 commentaires -
Par gebede le 13 Novembre 2008 à 23:26
Les demoiselles de Rochefort (1967).
Film prodigieux ; chef d'oeuvre ! Image, photo, son, mélodies, textes, humour, finesse, message. Quand on contemple la bouillie produite en soi-disantes comédies musicales depuis quelques années : pauvres auteurs, pauves spectateurs... Marketing au pouvoir = caca au menu.
En fin de compte, les demoiselles, y'a pas eu mieux, y'a peut-être pas mieux.
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Par gebede le 19 Septembre 2008 à 00:17
Wainwright, Rufus.
Talent... Textes, écriture, voix, interprétation. Rufus, j'aime. Homo, hétéro, discussion stérile et idiote. Bach était-il hétéro ? Qui sait ? Quelle importance ? Rufus, j'adore !
Vas-y, Rufus : "Go, or go ahead".
Rufus wainwright. go !
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Par gebede le 15 Septembre 2008 à 20:40
En 1973, Pink Floyd sort l'album "the dark side of the moon". Parmi les titres de cet album figure "the great gig in the sky" : un peu moins de 5 minutes d'harmonies, et une improvisation vocale de la choriste Clare Torry absolument splendide, dynamique, émouvante, dévastatrice, prodigieuse. La légende veut que Clare ait été payée 30 livres.
Le morceau débute par un texte lu, une voix d'homme : "and I am not frightened of dying, any time will do, i Dont mind. why should I be frightened of dying? Theres no reason for it, youve gotta go sometime."i never said I was frightened of dying." Je n'ai pas peur de mourir, rien à faire, je m'en fous. Pourquoi aurais-je peur ? Il n'y a aucune raison, faut bien partir à un moment. Je n'ai jamais dit que j'avais peur de la mort.
David Wright, clavier du Floyd et compositeur de "the great gig in the sky" vient de mourir.
2 commentaires -
Par gebede le 25 Mai 2008 à 09:13
Une voix dissonante. Le vieux monsieur dénonce la compétition, sportive et économique. Il dénonce l'individualisme, la bétise. Il valorise la coopération, il nous apprend que sans "l'autre" pas de "moi", que "je" est le fruit de la rencontre avec "l'autre", le fruit de la communication.
Lire et écouter Albert Jacquard, c'est s'immuniser un peu contre la bonne grosse connerie ambiante, se protéger de la facilité imbécile.
"La vérité ne se possède pas, elle se cherche"
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