• Cette rubrique ne méritera jamais autant le qualificatif Banzai.

    Le Japon dans l'angoisse nucléaire n'en perd pas pour autant le nord : situation exeptionnelle signifie moyens exceptionnels, mais a-minima. 3500 euros par heure de travail. Ça fait rêver, y compris chez les cégétistes Front-National. Mais c'est dérisoire, numériquement parlant. Il faut être Kamikaze pour accepter un pareil contrat : juteux du début jusqu'à la fin prochaine, question de temps, pas plus pas moins : à quand le cancer ? Dans une semaine, deux ? dans dix ans ? Plus, c'est du miracle.

    Tebco a osé. Tebco vient d'ouvrir grandes les vannes du réalisme économiques de la mort, son coût sa vie son oeuvre. On ne refera pas machine arrière, c'est foutu. Jamais plus on ne pourra dire : c'est dégueulasse, de payer comme ça la mort des hommes. Le réalisme du capitalisme vient de marquer un point décisif, on sait ce que vaut la vie d'un ouvrier : rien. Officiellement.

    1/ On sortira *forcément* de cette crise nucléaire, qu'on tentera de présenter comme un accident, forcément exceptionnel.

    2/ On ne sortira pas de cette crise nucléaire, la première d'une série inéluctable tant les décideur ont menti aux citoyens du monde sur les risques du nucléaire et la fragilité des choix de sources d'énergie.

    Je ne sais pas ce que sera l'avenir, personne ne sait. Mais il faut réagir et interdire qu'une telle carence puisse gouverner encore, et à nouveau, le destin des humains. Il faut erradiquer les menteurs irresponsables qui tentent de faire croire que demain est bleu grace au nucléaire.

    Liquidons les fâcheux, sinon demain ne sera pas.


    votre commentaire
  • Ça me plait beaucoup, tous ces .pdf qui identifient les points forts des logiciels libres, les opportunités, les fenêtres de tir (j'invente pas) ; tous ces compte rendus, vidéoprojetables, qui expliquent pourquoi il est in-dis-pen-sa-ble de considérer les logiciels libres comme *la* solution d'avenir, garante de *nos* zemplois, et patin et couffin.

    Un petit coup de fichier-propriétés, et tout s'effondre : le rédacteur a rédacté un .ppt sous windows (forcément), qu'il a fait transformer en .pdf par une vague merde freeware (free comme gratuit, pas comme libre) et il fait le kakou avec son étron qui cause de *liberté*.

    Bon, Kévin, t'as encore rien compris. Mais t'es pas le seul : pourquoi tant de monde continue à confondre le prix et la valeur, ça épate ! L'idéologie à la base du logiciel libre, c'est la liberté. Pas la gratuité.

    Ça t'a une de ces gueules...


    votre commentaire