• À mort l'athlétisme

    Comment tuer un sport ?

    1. embaucher un commentateur télé alakon : Montel, Patrick. Commentaires insipides, creux, cons en un mot. Aucune connaissance des disciplines, mais un bagout du diable. Et une envie de gagner du temps tout le temps en disant athlé, simplement athlé, toujours athlé. Bref, un con ;
    2. mettre du fric (des lingots d'or, des Ferraris, des week-end à Agadir...) dans les récompenses ;
    3. porter au pinacle le rapide connot qui devance ses adversaires de 1/1000 de seconde (une phalange, sur 100m). Lequel connot se croira à juste titre maître du monde, et conchiera ses opposants ;
    4. amener la populasse à suivre les exploits d'un sauteur, coureur, ou lanceur qui fait bien et qui rend fier d'être de là où qu'on est, passe not'con est meilleur que les aut'cons d'ailleurs. Lavillenie, Galfione, Mesnil, Lemaitre, Baala, etc.
    5. amener la même populasse à suivre sur le stade les exploits, etc. Devine ? Ben ils se lèvent tous comme un seul homme, les supporteurs. On croirait des supporteurs de foot, aussi cons, puisque ce sont les mêmes. Résultat : personne ne voit rien...

    C'est exagéré ? Un peu... Pas pour Patrick Montel, j'ai même été aimable dans la description.

    L'athlétisme est mort et l'argument massue nous a été apporté aujourd'hui : les deux connards qui se sont foutu sur la gueule lors d'un meeting-à fric, et qui ont déjà été sanctionnés puisqu'ils n'ont pas participé aux championnats de France, participeront quand même aux championnats du monde fin août, au motif qu'ils représentent des chances de médailles. Repos.

    Je ne suis pas curieux de savoir comment Montel va bien pouvoir commenter le 1500m, il a toute la compétence nécessaire dans ce contexte.


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