• Crisis, what crisis ?

    Jusqu'ici, tout va bien. Les classes moyennes, moyennement sensées, moyennement abruties, se la coulent douce. La Grèce a déjà plongé. L'Italie l'a suivie, avec ses cohortes de faux déçus du Berlusconisme, bien contents de s'en tirer semble-t-il à bon compte. La France traine la patte, mais c'est inéluctable, elle y va : elle arrive à son tour au bord du gouffre, dans lequel elle se précipitera bientôt. C'est la seule solution, c'est *la* solution.

    La chute durera ce que les pauvres voudront bien endurer. Ce monde ne tient, de toutes façons, pas debout. À quelle cadence les têtes tomberont-elles, avec quelle violence les cohortes de déserpérés fonceront-ils dans le lard de leurs dirigeants, nul ne sait. Les temps désolés se rapprochent ; la désolation sera du côté des Lefebvre utiles, des Copé généreux, des Wauquiez solidaires et des Sarkozy réfléchis.

    Ce qui restera de cette époque stérile, dans les livres et dans les mémoires, tiendra au mieux dans un paragraphe intitulé : le temps des crises.


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