Dernier (?) épisode de la saga consacrée aux apatrides détestés. Ces sans-terre ne méritent pas qu'on leur laisse parcourir la nôtre, c'est le leitmotiv des riches cons de l'europe, Italien, Français, Allemands. Parlons de nous, défenseurs des droits de l'homme.

Il ne faut pas pour autant croire qu'il y a plus de muscle sous le knout qu'avant. Le Président ne fait rien d'autre que foutre un coup de projo. opportun sur les bamboulas qui puent, 1/ pour qu'on oublie un peu son chéri parfumé et (mal) rasé Woerth 2/ pour raccoler là où qu'on trouve de l'électorat qui va bien, là bas bien en bas, bien englué dans la bétise : au FN. Il est malin comme un singe, le petit, et il veut continuer à piloter la capsule après 2012. Il lui faut des voix, il les trouve : il a toujours su comment surnager, de trahison en putasserie.

Donc, ça fait un moment que ça dure, les expulsions salopardes. Ça fait chier de parler numérique, mais 11000 roms ont été expulsés en 2009 (cf.LDH), sans un bruit médiatique. Donc, ce qui ralentit le couperet, c'est le bruit médiatique : Ils (Besson, Hortefeu, Sarkozy, Ciotti -entendu ce soir à France Inter moribonde : je vote pour qu'on lui foute sur sa gueule, à Ciotti !, et je suis prêt à donner 10 euros pour participer.) détestent qu'on parle de leur performance, les humbles chéris. Le secret accomode parfaitement la saloperie ordinaire.

Pour conclure, comme disent les décideurs, c'est mal barré : on est dans un pays riche que des coquins du coin pillent pour leur gueule et celle de leurs copains, on fait envie aux pauvres lointains, affamés par les coquins lointains copains de nos coquins.

Et on vote comme des cons.