• DSK, blown away

    Morte, la bête ! en français. C'est fou le nombre de méchancetés qui se disent au sujet du sujet N°1 de l'actu du moment : DSK, queutard, obsédé, grossier, ordurier, salaud. A-t-il fait tout ce qu'on dit avec la ghanéenne (?) aux beau cul et beaux seins (si si : ça s'est écrit, donc lu). Qui sait à part elle et lui... Les plumitifs balancent ce qu'ils peuvent encore contre le sphinx, et dénoncent ce qu'ils auraient dû parait-il clamer haut et fort depuis tant de temps : DSK est un prédateur de gonzesses. La curée des journaleux, hommes et femmes, pour les mêmes tristes raisons de carrière.

    Je ne sais pas ce que ce type réserve aux souris (Cavanna a raison, c'est bien plus joli que meuf) qu'il croise, mais je crois que je connais ce genre de zozos, sur d'autres plans : c'est le genre gros con pleins de droits et de certitudes, la race des vainqueurs, ceux qui osent et qui obtiennent , les self made men en New-Yorkais. Ce Strauss Kahn n'est que vague étron, probablement intelligent et astucieux, qui se fait passer pour socialiste parce que le côté droit de l'avenue de la réussite est encombré. Il est de gauche comme peuvent l'être des avocats d'affaires, des architectes, des banquiers, des pharmaciens, des comptables et des notaires. Un moment sincère, le reste réaliste. Cette nouvelle gauche qui conchie les faibles, les étrangers, les pauvres. Ils ont, par leur statut, du haut de leur statue,  le droit de disposer des petits, comme de les coincer dans les couloirs, leur mettre la main au cul, les forcer, les opprimer, les pourrir. Ces pauvres parvenus du pouvoir, sentencieux et pédants, qui ne méritent pas une once d'intérêt citoyen.

    DSK sortira de cette affaire, le fric et les appuis lui permettront d'en sortir. Mais ni sa femme ni les vrais républicains n'oublieront qui il est : DSK est mort.

    Hep ! Si tu me lis, DSK : j'ai 12 points sur mon permis, je ne suis pas au trou, je vais aller rejoindre ma femme et dormir. Toi, tu ne connaitras plus jamais cette simplicité. Et tu sais quoi, enfin ? je te méprise et je t'emmerde.


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