• Grippes

    Un coup cochonne, un coup mexicaine. Elle fâche de toutes façons par sa dénomination, et terrorise les braves cons qui ont refusé la réflexion jusqu'alors, c'est dur d'un coup de savoir prendre du recul et garder son sang froid, et ne pas agir comme un crétin. Et pis Bach'lot qui rengaine que jusqu'ici tout va bien, vu qu'on est pas des idiots et qu'on a acheté il y a belle lurette aux labos Roche ce qu'il faut de produits adaptés (mais hélas perrissables : les antiviraux ont comme tout le monde une durée de vie limitée. Il faudra penser à en commander à Roche, Roselyne, et penser à détruire ceux qui sont trop vieux, ou les envoyer chez les pauvres ou chez les nègres, façon cadeau, façon obole. Comme on fait en les renvoyant chez eux les bamboulas, mais avec des façons cette fois-ci, fragiles médicaments.)

    Si pandémie démarre, on est mal enbarqués ; on est déjà pas foutus d'accueillir les victimes saisonnières des chiasses hivernales qui déciment les faibles, les souffreteux de la grippe de l'année, et le lot quotidien des accidentés de la vie... On rationalise du côté des soins, numérisation de l'humain, appétit d'économie, tableur au pouvoir et on ne s'étonne même plus de ne plus savoir soigner.

    La victoire du meurtrier Bachelot -et de ses prédecesseurs- sur la chienlit hospitalière publique et la gabegie financière sera totale face aux milliers de victimes d'une épidémie, celle là ou la prochaine. Bachelot s'en fout : elle se soigne dans le privé.


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