• Oxymore

    Not' prez il a du vocabulaire et de la culture : il attaque en oxymore, ces temps-ci.

    Moraliser le capitalisme financier.

    C'est un oxymore : deux mots contradictoires associés dans la même phrase (exemple classique : un silence assourdissant).

    Non seulement c'est un oxymore, et même un double oxymore (il est petit mais ambitieux, toto Sarko) mais c'est doublé d'une bonne grosse tentative d'enfler le quidam. Comment rendre le capitalisme, et/ou la finance, moraux ?

    D'abord (oxymore N°1), le principe même du capitalisme, c'est de se rincer à fond. Ce qui signifie qu'on prend la part d'autres, vu qu'on en veut plus que la ration "normale" (morale ?). Le capitalisme ne peut pas être moral.

    Ensuite (oxymore N°2), la finance c'est un peu comme le capitalisme, c'est pas fait pour partager... Le requin comme symbole, c'est pas usurpé : les financiers sont des prédateurs, et ils sont aussi en bout de chaine alimentaire, là où les hordes de nécessiteux finissent, et ils les croquent sans aucun état d'âme.

    Enfin, il n'a aucune morale, Sarko. Rectitude, honnêteté, franchise, droiture ne sont pour lui que des freins à la réussite. Il suffit de voir comment ce consommateur s'est goinfré depuis son accession au pouvoir, justement : vacances privées offertes par des copains moraux, sur un yacht moral, dans une maison américaine et morale. Une augmentation morale de ses émoluments. Des nominations morales de personnalités morales (car de gauche ?). Une éducation morale de ses petits. Une attitude morale avec ses femmes. Bref, Al Capone qui dirigerait une mutuelle d'orphelins, on y croirait plus !

    Donc, comme d'hab, Sarko : ferme la.


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