• SNCF

    Après l'arrestation des présumés responsables des attaques perpétrées contre des TGV, le premier mot du PDG de l'entreprise publique Guillaume Pépy a été, en substance "il n'y a pas de personnels de la SNCF parmi les personnes arrêtées". J'en suis resté con. Époque pour le moins troublée, dans laquelle les patrons se défient de leurs personnels, c'est dire la distance, ou l'altitude, à laquelle ils se placent.

    Il fut un temps où les "patrons" des grands services publics auraient mis leur carrière dans la balance, et se seraient engagés pour la défense totale de leurs agents. Il fut un temps ou les dirigeants, justement, étaient des "patrons", et se mouillaient en sachant ce que leurs agents représentaient. Un temps ou la notion de service public avait une valeur et un sens, tous ces gens là travaillant au service du public.

    Cette époque, c'était le temps d'avant les privatisations, d'avant les clients, d'avant les objectifs, d'avant la rentabilité financière. Le temps d'avant la défiance des dirigeants envers leurs personnels.


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