• Urgences

    Un malade décède de n'avoir pas pu être accueilli dans un service de réanimation, après 6 heures passées dans l'ambulance du SAMU, pendant que désespérément on lui cherchait une place dans un hôtipal de Paris et banlieue (jusqu'à Amiens...).

    La ministre de la santé, Roselyne Bachelot-Narquin, annonce qu'il y avait 11 lits disponibles à ce même moment. Philippe Juvin, UMP, chef du service anesthésie-réanimation de Beaujon déclare que le problème est lié au manque de coordination entre les hôpitaux, et qu'il n'y a pas de manque de moyens.

    Et ces 2 brêles ne démissionnent pas ? Ils attendent un texte de loi pour s'occuper de l'organisation interne des hôpitaux de Paris... Pourquoi ne peuvent-ils décider, ces décideurs, que machin est nommé coordonateur, et centralise la gestion des fermetures de lits ? Parce qu'ils sont les artisans d'un système res-pon-sa-ble, ou chaque chef de service est un adjudant chargé d'appliquer dans son domaine la politique de son hôpital, qui se résume en un mot : moins. Moins de dépenses, de coûts, de temps, de patients. Et que je claironne qu'"on" voudrait faire de cette affaire un coup politique. "On", c'est Patrick Pelloux, urgentiste et syndicaliste, à qui on tente de faire fermer sa grande bouche (Pelloux, c'est le type qui a annoncé la catastrophe de la canicule de 2003, pendant que le ministre d'alors minaudait au 20 heures, en polo de marque, que tout allait bien et qu'il fallait bien faire boire les ainés.)

    Bachelot, incapable, irresponsable. Démission.


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