• Ça fait quelques temps qu'il me chauffe, le zizou, à donner des leçons d'écologie, de morale, d'avenir.

    Que je sache, c'est bien toi qui nous a brisé l'avenir... Je ne parle pas de la finale et du coup de boule (musique, si on peut dire) à Materazzi, l'aut grand con. Enfin si, je parle de ça.

    Revisited : sur TF1, ce soir, not'zizou va venir esspliquer pourquoi il a fait perdre le moundial à la France. Et vas y de la greluche qui sourit, blonde, et qui pose ***la*** question au bo'goss : pourquoi avez-vous tapé l'aut'con, là ? Réponse de la personnalité préférée des Français : pass'qu'il a dit des trucs que je peux pas répéter et que je pouvais pas laisser passer. Ah bon, que répond la blonde, d'accord. Fin du truc.

    Ben t'es un con, Zizou, et un fameux. Et tu coûtes la peauduc à la nation, avec tes caprices. La nation qui nous a portés, toi et moi. Tu as tout simplement donné le droit au dernier des connards de faire sa loi si son honneur était atteint. Tu as baffoué le droit, en l'écrasant sous l'omerta, sous l'honneur.

    Mais t'es vraiment con, Zizou ! As-tu entendu parler du droit ? Il n'y a rien au dessus du droit. Maintenant, t'as le choix :

    1/ tu me fous un coup de boule

    2/ tu portes plainte

    3/ tu annonces que tu t'es trompé. Et que tu as eu tord de régler "tes problèmes" en ne faisant pas appel au droit.  C'est ça qu'il *te* faut faire, pour faire rentrer dans la tête des jeunes que c'est ainsi que la civilisation avance. Grace à toi.


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  • Not' prez il a du vocabulaire et de la culture : il attaque en oxymore, ces temps-ci.

    Moraliser le capitalisme financier.

    C'est un oxymore : deux mots contradictoires associés dans la même phrase (exemple classique : un silence assourdissant).

    Non seulement c'est un oxymore, et même un double oxymore (il est petit mais ambitieux, toto Sarko) mais c'est doublé d'une bonne grosse tentative d'enfler le quidam. Comment rendre le capitalisme, et/ou la finance, moraux ?

    D'abord (oxymore N°1), le principe même du capitalisme, c'est de se rincer à fond. Ce qui signifie qu'on prend la part d'autres, vu qu'on en veut plus que la ration "normale" (morale ?). Le capitalisme ne peut pas être moral.

    Ensuite (oxymore N°2), la finance c'est un peu comme le capitalisme, c'est pas fait pour partager... Le requin comme symbole, c'est pas usurpé : les financiers sont des prédateurs, et ils sont aussi en bout de chaine alimentaire, là où les hordes de nécessiteux finissent, et ils les croquent sans aucun état d'âme.

    Enfin, il n'a aucune morale, Sarko. Rectitude, honnêteté, franchise, droiture ne sont pour lui que des freins à la réussite. Il suffit de voir comment ce consommateur s'est goinfré depuis son accession au pouvoir, justement : vacances privées offertes par des copains moraux, sur un yacht moral, dans une maison américaine et morale. Une augmentation morale de ses émoluments. Des nominations morales de personnalités morales (car de gauche ?). Une éducation morale de ses petits. Une attitude morale avec ses femmes. Bref, Al Capone qui dirigerait une mutuelle d'orphelins, on y croirait plus !

    Donc, comme d'hab, Sarko : ferme la.


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  • Incapacité totale de travail, inférieure à huit jours, pour le lycéen de 15 ans. Pour le prof, à vie. Suicide : le désespoir d'avoir raté, d'avoir failli, la honte de ne pas avoir été digne de sa mission, d'avoir trahi le service public, l'Éducation...

    J'passe de sas en sas
    Et mes visites s'espacent
    Des ombres s'échinent
    À me chercher des noises
    Le plus clair de mon temps
    Dans la chambre noire
    De l'étuve au blizzard
    Des coups de latte
    Un baiser
    Des coups de latte
    Un baiser
    Des coups de latte
    Un baiser

    (A.Bashung - J'passe pour une caravane) 


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  • ... et individualisation des profits.

    Le monde, enfin gouverné par les libertés, est devenu ingouvernable. La liberté d'entreprendre, la liberté de gagner de l'argent, la liberté de créer son entreprise, la liberté de choisir son fournisseur de service, de produits, la liberté de concurrencer, la liberté d'acheter, de consommer... Ces libertés ont vécu, semble-t-il.

    Lorsque le mur de Berlin est tombé, on a effacé un pan de l'histoire du monde en travestissant la vérité : liberté - d'un seul coup d'un seul - ne pouvait exister qu'avec capitalisme. Pourquoi pas ? On a bâti une économie planétaire libérée du joug des législateurs, forcement sclérosants. On a parié sur le réalisme des marchés. On a tout misé sur la régulation induite par la concurrence, selon le dogme libéral, à la recherche du graal qui allait nourrir tout le monde, et ne laisser personne en dehors du chemin de la réussite et de la richesse.

    Perdu. Pas pour tout le monde, comme d'hab. Mais ça se voit que c'est perdu. Même les économistes s'en rendent compte et en rendent compte : les banques centrales tentent d'empêcher la dégringolade que personne ne peut empêcher, et surtout pas les marchés, constitués à l'évidence du concentré le plus dense qui soit de connerie et d'absence de jugeotte. Ça se voit que ce système ne marche pas. Lui non plus.

    Une fois cette vague passée, que restera-t-il ? Un pétrole cher, une économie fragilisée, des gueules de bois, des nouveaux riches. Mais une chance : celle de réfléchir et de tenter de bâtir un truc solide, en regardant plus loin que le bout de ses orteils cette fois-ci.


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  • Wainwright, Rufus.

    Talent... Textes, écriture, voix, interprétation. Rufus, j'aime. Homo, hétéro, discussion stérile et idiote. Bach était-il hétéro ? Qui sait ? Quelle importance ? Rufus, j'adore !

    Vas-y, Rufus : "Go, or go ahead".

    Rufus wainwright. go !


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