• En 1973, Pink Floyd sort l'album "the dark side of the moon". Parmi les titres de cet album figure "the great gig in the sky" : un peu moins de 5 minutes d'harmonies, et une improvisation vocale de la choriste Clare Torry absolument splendide, dynamique, émouvante, dévastatrice, prodigieuse. La légende veut que Clare ait été payée 30 livres.

    Le morceau débute par un texte lu, une voix d'homme : "and I am not frightened of dying, any time will do, i Dont mind. why should I be frightened of dying? Theres no reason for it, youve gotta go sometime."i never said I was frightened of dying." Je n'ai pas peur de mourir, rien à faire, je m'en fous. Pourquoi aurais-je peur ? Il n'y a aucune raison, faut bien partir à un moment. Je n'ai jamais dit que j'avais peur de la mort.


    David Wright, clavier du Floyd et compositeur de "the great gig in the sky" vient de mourir.


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  • Cette obsession, ce besoin de sentir un truc au dessus de soi, ou à côté. Un regard bienveillant, une aide, une béquille. Pourquoi pas, si ça t'aide... Moi, je ne comprends pas, mais si ça te fait du bien, continue. Mais sans vouloir que tout le monde en profite, hein. C'est pas parce que tu aimes l'irrationnel et que tu y trouves de quoi avancer que c'est une quelconque preuve, ni même une raison, de l'imposer.

    Et c'est bien le problème.

    Quand des culs bénis parlent d'intégristes de la laïcité, c'est comme quand Nico parle d'intégristes de la démocratie, ou d'intégristes des droits de l'homme. Ça démontre que ces gens sont des cons, ou des fumiers qui procèdent en toute connaissance à un glissement sémantique, en retournant le sens des mots. Alors bon, avec TF1 comme référence, et des penseurs qui baragouinent chez Stéphane Bern, on est bien protégés intellectuellement... Personne pour s'opposer à ces bricoleurs du raisonnement. Plus exactement : aucune tribune pour les intellectuels qui pourraient dénoncer et démonter ces bricolages d'orateurs.

    Donc, au motif qu'on serait intégriste du respect de l'autre, on est en opposition avec des zinzins de dieu (des dieux) qui veulent notre bonheur, bordel. Et selon la latitude où ils évoluent, le bonheur varie de dézingage d'infidèles à grands coups de bagnoles piégées, à l'acrochage d'ameçons dans le lard (bien que les gars ne soient pas épais), en passant par 100km à genoux, en marche arrière, en écoutant Mireille Matthieu. Et ces cons là sont référents, modèles. Sûr qu'ils font envie.

    C'est vraiment trop dur de ne pas vouloir imposer au pauv'monde ces conneries qui n'ont porté que désastre et désolation depuis qu'elles existent ???

    Et dire qu'il y a une solution, respectueuse de toutes les différences : la laïcité. 


     


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  • Il est arrivé, JP2. Bon, je sais bien que c'est pas son nom, mais ça dérange qui, hein ? C'est juste une histoire de conventions. Not' chef bien aimé l'a accueilli comme il convient : bisous à l'aréoport, présentation de madame (délicatesse à laquelle JP2 n'a pu répondre, faute de madame), et pis voyage en papamobile, ce qui est un oxymore tellement ça fait bagnole de gonzesse, mais c'est pas essentiel.

    Ensuite, les deux chefs d'état ont parlé de choses essentielles, et ont joyeusement compissé la république et la constitution. Devant des intellectuels, ils ont appelé à la tolérance, ce qui en soi est curieux vu que les intellectuels sont plutôt tolérants a priori. Mais bon, ça devait plutôt s'adresser au populo, les discours, genre communication à adressage indirect, ou indexé. Et le populo il a bien entendu... Je reprends : le populo il N'a, bien entendu, rien compris.

    II n'a pas compris que c'est fini des temps de tolérance, et que les obscurantistes vont à nouveau dicter leur loi. Partout, des talibans multicolores avec des robes ridicules vont expliquer comment on doit vivre, sous peine de mort. Partout, les filles cachées, voilées et libérées (!). Partout, des lancers de cailloux sur les homosexuels. Partout des dénonciations, pour déviance, pour reflexion, pour existence. Le temps des curés revient au galop, sur cette planète fatiguée. On est prêts : on a bouffé assez de conneries à la télé commerciale, on a assez libéré notre cerveau, on a assez réfléchi même que ça nous a fatigués. On est tous prêts à marcher au pas du tout puissant, à abandonner notre libre arbitre à l'arbitraire supérieur. On est prêts à crever pour ces guignols de curetons.

    Venez, pâtres. Je vous connais, je vous attends. Ayez assez d'énergie cinétique en m'abordant, sans quoi le choc vous sera fatal.


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  • C'est marrant, cette innocence, cette fulgurance dans l'annonce de sa propre culpabilité. En justice ça se rencontre, dans les audiences, parait-il.

    De l'audience, le match France-Serbie a dû en faire pas mal. Nous attendions tous la tête de l'aut'nul, là. Ben si, l'aut'con qu'a épousé une jeune. Même qu'elle est trop bien pour lui. [Brel, t'avais déjà vu tout ça ?]. Bref, tous devant la télé.

    Et puis, donc, fulgurance sur les panneaux de pub, genre à  des kilobrouzoufs la minute : TF1 parrain officiel. Bon, j'aime pas gueuler, mais c'est trop beau :

    TF1, PARRAIN OFFICIEL

    La vérité toute nue, dans un match de foot, opium des cons comme moi, c'est trop beau. Ils n'ont pas vu l'allusion, ou ils assument, ou ils s'en moquent. Et bien tout est vrai : TF1 est le parrain officiel de la machine à connifier. Le parrain officiel de la machine à obéir. De la machine à écraser. De la machine à voter Sarko. Si !

    TF1, parrain officiel. Je crois que je ne regarderai plus le foot, non plus. 


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  • ... qu'ils disaient.

    C'est dans Astérix, je crois ; Astérix légionnaire. Au 8ème RPIMA de Castres, comme dans toutes les casernes de France, il ne reste que des engagés. On parle d'armée de métier, de professionnalisation. Ces jeunes gens de 20 ans, formés 6 mois, sont partis en Afghanistan défendre la notion de démocratie, si j'ai bien compris Hervé Morin, ministre de ces choses là, qui expliquait sur France Inter que les médias sont dégueulasses de montrer des choses pareilles au pauv'monde (en parlant des photos de guerre là bas, et de "nos" jeunes)

    Ils ont pris une branlée. Et ils y ont laissé leur peau.

    Si le sus nommé Morin a conservé une once de courage (pas la bravade et le coup de menton à-la-Sarko, non), il admettra que ces jeunes gens sont allés se faire assassiner parce que lui et les donneurs d'ordre sont des branleurs irresponsables, le doigt sur le tableau excel de l'économie militaire, et qu'ils revendiquent des valeurs qu'ils sont indignes de représenter. La preuve.

    Si ce tédécé de Morin conserve un minimum de décence, qu'il ferme sa grande gueule et qu'il se mette au service de la paix, au lieux de mouiller sous lui les fauteuils ministériels en évoquant des conflits lointains où il dépèche la jeunesse formatée par ses soins au "sacrifice".

    Si ce pauvre con réfléchit encore, qu'il démissionne. Et qu'on nomme un vrai homme. De la trempe de Pâris de la Bollardière, s'il en reste.


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