Le chèque santé de Roselyne, comme la médaille de Danielle. "Objectif" : améliorer l'accès à une complémentaire santé pour les foyers modestes... Dans un état de droit, avec un ministre de la santé digne de ce nom, dont la seule pensée est tournée vers les citoyens, il ne devrait pas y avoir besoin d'une complémentaire santé pour les foyers modestes. Dans un état de droit, avec un ministre, etc. la sécurité sociale devrait s'occuper des plus démunis, qui sont déjà amochés par la vie et les merdes quotidiennes, et qui n'ont pas besoin des "objectifs" d'une connasse de première grandeur.

Dans un état de droit, avec un ministre de la santé digne de ce nom, on n'aurait jamais :

• de franchises médicales,
• le détail du financement de telle ou telle action, odieuse précision qui culpabilise les malades atteints de telle ou telle affection,
• de mesure d'encadrement de dépassements d'honoraires, mais une interdiction des dépassements,
  
• ...

La santé, dans mon pays, c'est quelque chose ! Système envié de part le monde, établi en 1945 à un moment de l'histoire où la France n'avait pas un rond... Et ça a marché : quand on n'a rien, on vaut ce qu'on donne (Gilles Vigneault). La France n'a jamais été aussi riche qu'à présent, et ça ne marcherait plus ? Les malades ne seraient pas "responsables" ? Les médecins ne seraient pas "raisonnables" ? On abuse de la santé quand c'est gratuit ? Blaaaaah.

Écoute, docteurE en pharmacie, retourne dans ton échope vendre ta soupe ordinaire et lucrative, te rincer la gueule sur la collectivité, continue à t'occuper silencieusement de tes privilèges (et de ceux de ton fils), mais s'il te plait, ne te mêle plus de ce qui te dépasse.

Un type est sélectionné pour participer à la conquête de l'espace façon N.A.S.A. Il réussit tous les tests physiques, psycho-machin, patin-couffin et tout. Vient le jour du départ. Il se retrouve dans la capsule avec un petit singe et une malette. La fusée vrombit, s'élève, accélère, fonce... Ils sont en route vers les espaces insondables, bla bla. Le type ouvre la malette dans laquelle les instructions de l'opération sont regroupées :

<class é="" confidentiel=""></class>

<secret défense>

tu regardes à travers les hublots, tu te reposes, tu profites, tu laisses faire le singe mais surtout TU TOUCHES À RIEN !

</secret défense>

Voilà. Je ne sais pas qui est le singe, mais Sarkozy c'est le type. De toutes façon, ça serait mieux que Sarkozy y touche à rien : les retraites, la recherche, le pouvoir d'achat, la défense, la bourse, le métal, le textile... Même les nanas...

Laisse faire le singe, Sarko !

Rachid Adati est un gars dangereux. Il a des idées dangereuses, mais heureusement que dans son pays on réfléchit, et qu'on ne décline jamais les idées dangereuses dans des lois. Rachid reste avec ses idées merdiques, et son envie de pondre une loi dès qu'un chien fait caca là ou-y-fo-pas, ou qu'un enfant de 4 ans dit une grossièreté à une maitresse (d'école).

On a de la chance de vivre dans le même pays intelligent que Rachid Adati, sinon des pauvres types pourraient s'inspirer de ses idées démagogiques et proposer des lois hors-la-loi. Comme par exemple de garder en prison des méchants qui auraient pourtant purgé leur peine, mais seraient jugés encore dangereux, par une commission qui saurait juger ça. Des méchants potentiels qu'on isolerait de leurs victimes potentielles. Et puis on pourrait décréter que la loi a un effet rétroactif, ce qui est la honte absolue, et contraire à toute idée de justice.

Eh beh grace à 53% de connards, on est dans ce pays là, et Rachid Adati sévit avec ses idées pourrissantes et puantes, avec l'assentiment de plus de 53% de connards (comme quoi, hein ?) qui trouvent normal que les violeurs d'enfants récidivistes (les violeurs) soient enfermés à vie. Je n'ai pas d'avis sur la question, et violer qui que ce soit c'est dégueulasse et criminel, mais juger quelqu'un sur ce qu'il pourrait faire, et non sur ce qu'il fait, c'est bien un idée très très à droite. Rachid Adati très très à droite, en France, y'a un truc qui déconne... Demandez à Papon.

Holtz, Gérard. Ta gueule !

Ah la la, le gendre miniature autant qu'idéal, avec de vraies idées de baroudeur, un réel courage d'aventurier, des poils gris, et l'air con, mais con...

J'ai un regret, et je crois que c'est définitif, hélas : que ce concentré de beaufitude ne se soit pas mangé un des KatKat qui le nourrissent. Oh, pas pour le tuer, mais pour qu'il reste estropié du physique, vu qu'il n'y a que le physique, et la forme, et l'aventure avec un corps de champion, qui valent la peine. Si, si : voir ce minus en fauteuil roulant aurait été une chance de faire grandir les cerveaux d'une génération entière de connards champions de Dakar, et avides de réussite. Comme si l'important était la destination, pas le voyage... Ah les cons !

La destination, Gérard, tu la connais. On la connait tous. Profitons plutôt du voyage, tant qu'on voyage...