Suite à l'"affaire" de l'institutrice, et de l'image da Sarko en colère, qui fait peur aux nenfants, ceci-cela... Il s'est trouvé un député tarnais en mal de quart d'heure de célébrité pour commenter le fait que l'inspecteur d'académie ait "calmé le jeu".

Ce brillant édile s'exprime en finesse, dans la dépèche du midi du 9 juillet :

• l'enseignante aurait dû être sanctionnée.
• son comportement est révélateur de la manipulation du service public par une minorité de fascites qui ne peuvent se résoudre à l'élection de Nicolas Sarkozy et à la politique que nous avons engagée.
• tout ce qui consiste à se servir des enfant, à manipuler le service public par le biais de carnets de notes utilisés pour faire des déclarations syndicales est assimilable à du fascisme. Du fascisme rouge en l'occurence.
• etc.
  

Pour lire la suite, cherchez "Bernard Carayon" sur le ouaibe, c'est son nom, à l'aut'mignon (si je dis : con, il est capab' de m'envoyer en camp, le démocrate !)

Extraits du Monde :

<<Une enseignante demande à ses élèves de CM1 de collecter des photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère, crainte, fatigue, méchanceté. Ces photos sont collées sur de grandes affiches placardées sur les murs de l'école. Parmi elles, figure un portrait de Nicolas Sarkozy, choisi par un élève pour illustrer le thème de la méchanceté. "J'ai regardé les expressions et non les visages", explique l'institutrice. La présentation n'est pas ouverte au public. Mais un parent d'élève envoie une lettre à l'Elysée pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une atteinte à l'image du chef de l'Etat. Le nom de l'auteur de cette lettre, non anonyme, n'a pas été révélé. Une enquête a été diligentée par le recteur.>>

 

1/ le courageux citoyen qui a envoyé la lettre à l'Élysée a dû écrire pas mal cette dernière année, parce que les atteintes à l'image du chef de l'état, not'président les accumule ; prise de fonction sur le yacht d'un ami, vacances aux US chez un ami, dézingage d'un patron de presse (Paris-Match, si c'est encore de la presse...) because photos de madame avec un autre monsieur, auto-augmentation du salaire de 140%, portage de plainte contre la presse justement, pour un soi-disant sms... Ben mon colon, c'est Nic'la république.

2/ les noms de l'institutrice, de la directrice de l'école, de l'école, de l'inspecteur d'académie ont été donnés dans la presse. Pourquoi pas celui du courageux citoyen ? Y aurait-il un quelconque risque, en Sarkozie, à nommer les zélateurs ? Doit-on protéger les courageux français qui permettent à la nation de rester debout, dans ces tourmentes de désordre et de n'importe quoi ? Si oui, de qui, de quoi, doit-on les protéger ?

3/ le réjouissant dans cette affaire, c'est le fond : les gamins perçoivent Sarkozy comme méchant. Évidemment qu'il est méchant : c'est un petit, complexé.

Sarko, méchant, tu ne peux plus le cacher, tu ne peux plus te cacher : les enfants t'ont démasqué.

Môôôôsieur Ducasse se casse ? Et il est des représentants du peuple Français, tendance UMP il est vrai, qui se désolent et se répandent.  Et que l'ISF c'est troz injuste, et que les pôvres ont besoin des riches, et patin, et couffin.

Et bien moi je suis prêt à payer (un peu, guère plus) pour ne plus revoir Ducasse, et pour que les cerveaux français fuient, ce genre de cerveaux quoi, et loin !

D'abord le site web de  môôôôsieur Ducasse est une merde pas conforme aux normes du W3C. Ce qui pour un communiquant est la loose totale. Ensuite, il faut, pour espérer tâter et s'enthousiasmer des créations du maîîître déposer une demande de réservation. Bah voui, tu comprends, hein, on peut pas accueillirrr tout le monde, hein, faut fairrre un choix dans les demandes (je fais bien le ch'ti, je trouve, même chez Ducasse). Enfin, le détail mortel, toujours sur le site web -je vous laisse chercher, je vais pas lui faire de la pub, à ce con, quand même-. Le seul endroit qui ne renvoie vers rien, pas de lien, c'est "mentions légales" : Ducasse, sans foi ni loi.

Son restau aurait pu  s'appeler "chez Dudu", les habitués parleraient affectueusement de "Alain", la cantine de dizaines de fidèles, menu 12 euros à midi, chèques vacances, chèques restaurant, le mardi vaut mieux réserver mais viens là, il me reste 2 places... Ce monsieur Alain Ducasse - là n'existe pas. C'est dommage.

Je cherchais un générique, une dénomination compacte, quelque chose de simple. Un truc plus manoeuvrable que les grossièretés à rallonge et usuelles. Et bien, hum, en toute modestie : Euréka !

TdC. Tédécé.

Ça fonctionne bien à pied, en voiture. J'imagine qu'à vélo aussi, et à cheval itou. Même immobile, par exemple devant la télé. Ou au feu rouge, au stop, ou devant une porte... Tout le temps, partout, y compris dans le futur, c'est sûr.

Tête de con, trou du cul, mêmes initiales. Le Français, quand même, quelle belle langue !

Fillon aime la corrida. Il ne s'en est même jamais caché, qu'il dit. Ben il devrait avoir honte, le con !

Que peut-on attendre d'un responsable politique qui préfère son plaisir à la vie d'un animal ? Hmmmmm ? Que dalle, peanuts. Moi, je n'attendais déjà rien de ce type qui a foutu en l'air le système de retraite que la souffrance avait mis des années à "tricoter" : voir CNR, Conseil National de la Résistance, pour comprendre si nécessaire. Mais là, là... Quel con ! Et fier d'être con ! D'aller baver sur la souffrance (nous y revoila) d'un animal, torturé et charcuté pour diminuer ses moyens de défense, au motif de voir le combat "juste" du toréador et de l'animal... Mais quel con ! Oui, on connait la rengaine : tradition, beauté, ambiance...

Comment peut-on (encore) avoir l'ombre d'un début de commencement de confiance dans un con de cet acabit ?

À ma droite (si, si !) : Fillon, minab' de 60 kg, combattant par procuration, lâchement réfugié sur ses petites miches foireuses placées 10 m au dessus de l'arène, pour dire le courage du zig. À ma gauche, Hannibal, qui voudrait simplement qu'on lui foute la paix. On assassine Hannibal, Fillon en mouillera son slip petit bateau. Fumier.