• Ce matin, sur France Inter, Nicolas Demorand reçoit Ernest-Antoine Sellière. On connait un peu le baron (d'opérette à ce qu'il parait) pour ses exploits au Medef, puis les éclaboussures de l'UIMM, et puis cette façon très... comment dire... vieille France, ou à tout le moins fin de race, d'annoncer les trouvailles et saloperies qui permettent de génocider (si !) les travailleurs.

    Ce matin, ce grand con était en forme, et il a parlé de l'entreprise. Ah ça, il en a parlé ! Il n'y connait rien, c'est une brêle, né coiffé, né cuillère en argent en bouche, mais il parle de l'entreprise. Et c'est exaspérant, c'est insupportable. Donneur de leçon gâté.

    Le comble de l'énervant, c'est Ernest-Antoine Sellière prononçant le mot entreprise.

    Si certains se demandent encore comment naissent les révolutions, qu'ils écoutent EAS (il aurait pu s'appeler Oliver-Antoine Sellière...) et qu'ils rapprochent son arrogance des 2000 emplois détruits par jour en France. Car, enfin, *qui* dirige les entreprises ?


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  • Notre ami Cédric Frédéric Lefebvre est tellement trop bon qu'il propose de continuer à travailler pendant les congés maladie (et les congés maternité : mais là, Rachida l'a devancé. Et puis lui Lefebvre, le congé maternité c'est pas son truc passque lui c'est pas une fille. Et toc, même !) Bon, Connard le Barbant, y sait pas à quoi sert un congé maladie. D'ailleurs, y sait rien, ce con, et c'est même exaquement pour ça qu'y porte la parole de UMP, mais on y a déjà tout dit à ce propos.

    Bon, pour les non comprenants de l'UMP et affidés : un congé maladie, c'est qu'on est malade et *donc* ( <<*>> c'est pour insister, comme si on criait ; Cédric Frédéric, tu suis ?) qu'on peut pas travailler. Oui mais y'en a y trichent. Naaaaaan ?!. Tu parles des 5% de connards voleurs qui glandouillent à la maison en pleine santé ? Mais pense plutôt aux 95% qui ne font pas exprès, car c'est ça ton boulot, Cédric Frédéric.

    Ton boulot c'est la nation, pas les décimales.

    Encore une fois, ce tédécé ne nous déçoit pas car il est là où on l'attend (ou pas) : du côté de la connerie la plus grasse, la plus vile, la plus populiste. Ses arguments sont ceux de la bétise (<>) et de la peur (<<Ça peut vous donner une sécurité>> : si t'es pas au boulot, ma poule, tu perds ton emploi).

    Allez zéphir de l'esprit, loukoum de l'intelligence, extrait de suc de jus de réflexion, éclaire nous : comment font ceux de Valéo, de Molex, d'Airbus, de La Poste, de l'Éducation Nationale, de Continental, de General Motors, de Renault, de Michelin, de Celanese, de Trèves, de Flaviac, de Nexans, de Matra, de STMicro, de Air France, de Moulinex, de Amora, de Metaleurop, de Lu, de Danone, etc. Même pas malades, et out !

    Cédric Frédéric Lefebvre est vraiment un con.


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  • Le MEDEF, probablement agacé des attaques insistantes envers les salaires des patrons, après avoir argumenté sur les petits patrons qui gagnent pas tant que ça, sur les grands patrons qui oui c'est vrai sont rétribués confortablement mais bon c'est l'arbre qui cache la forêt et ensuite ce sont des capitaines d'industrie, etc. adopte à présent un profil plus agressif (son vrai profil ?) : les fffoooteux y gagnent bien plus et ÇA c'est indécent. Pourquoi je crie ? C'est pas moi qui crie, mais j'ai tellement entendu cette connerie ces derniers jours, relayée par tous les farouches journalistes d'investigation radio/télé et probablement écrit, que j'ai l'impression que c'était dit fort.

    C'est vrai qu'ils gagnent beaucoup, les joueurs, mais c'est leur argent. Les patrons, ils gagnent l'argent de ceux qui les font vivre, et ça change tout.

    Et puis, hein, qui c'est qui va voir taper dans un ballon ? Les pègreleux, qui payent leur place (cher) mais ils aiment... Et puis les patrons, plein les tribunes officielles qu'il y en a, voisins des politiques, devant les matches. Le jour où ces cons payeront leur place, ils pourront émettre un avis sur le salaire des joueurs de foot. En attendant, ta gueule Parisot.


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  • Aïe, revoila les temps de féria. Des connards vont se croire obligés de nous expliquer que tout ça, c'est des traditions, et que sans traditions y'a rien qui ne tient plus... Nous expliquer qu'il y a un vrai respect de l'animal, une authentique communion avec la sauvagerie et la force du taureau (d'ailleurs, ces gland là écrivent toro... mouarf l'ortographe), l'homme et l'animal à égalité pour se mesurer, se comparer, s'affronter.

    J'oserais bien une comparaison avec les eunuques, mais ce serait désobligeant pour les eunuques.

    Cette bande de minus va se déplacer, s'inscrire, payer pour voir agoniser un animal, et y prendre du plaisir. Putain, passe au large, que si je te frôle...

    D'ailleurs, un taureau va bien en choper une, de ces danseuses ridicules (Cabrel)... Toréador, prend garde : moi, j'ai déjà le champagne au frais et je vais trinquer à ton calvaire.


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  • 21 voix contre 15, l'UMP battue : pas assez de députés... Quel bande de branleurs ! Ah oui, Albanel, ministresse de ces choses de l'internet et de la prison, à défaut de la culture, dénonce <<une manoeuvre cynique de l'opposition>>. Nan : habile, la manoeuvre, pas cynique. Et c'est bien ça qui t'emmerde, mini-stress : n'avoir rien vu venir.

    Ne boudons pas not'plaisir, et chantons l'hymne du diner de cons : <<dans l'cul lulu, dans l'cul lulu, dans l'cul>>


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