6000 participants selon la police.

2000 participants selon la police.

Ah les cons !

Sarko dans les pommes, et le pays s'arrête (pas le tour de France, heureusement ! Même Roselyne lui a envoyé des gros bisous à la télé nationale pour lui souhaiter ce qu'il faut, devant un Gérard Holtzzzz compatissant... Ta gueule Gérard !), et je dépêche des envoyés spécieux, des commentatrices blondes et des motards modérement barbus.

On observera simplement que Sarko et Fillon étaient en week-end, et qu'il semble donc qu'ils soient épargnés de travail le dimanche, eux.

Notre culture d'entreprise affiche notre différence...

1.    Un esprit d'équipe pour un meilleur moyen d’action dans toutes nos sociétés.
2.    L’optimisation de la communication, la confiance partagée, pour affirmer notre savoir-faire dans nos métiers.
3.    Le recentrage des synergies de management afin de trouver des valeurs communes qui vont motiver l’ensemble des collaborateurs vers un objectif ambitieux.
4.    Une éthique de groupe centrée sur le bien-être et le respect de la personne âgée.
5.    La valorisation du travail de chacun à travers des formations suivies et adaptées.
6.    Le recrutement de jeunes parce qu’ils façonnent notre entreprise de demain.
7.    De réelles opportunités de carrière grâce à notre secteur d’activité en constante mutation.

Ce splendide discours bien formaté sup-de-co, c'est sur le site d'un entrepreneur en maisons d'accueil de personnes agées. Attention ! pas le machin public (= pour indigents) de base, mais l'établissement classe qui ne sent pas trop le pipi. On leur confie nos vieux devenus chiants, accompagnés de 2200 brouzoufs par mois et par personne, en échange de quoi ils les gardent et les font jouer à la belotte et au scrabble. Je suppose que quand le vieux coûte trop cher, on le met dans le public (= pour indigents) pour qu'il y finisse silencieusement et sans emmerder personne, mais je manque encore de preuves.

Saloperie de privé, pour qui la vieillesse c'est tirer tout le fric que les anciens ont mis de côté. Saloperie de politiques de droite, qui petit à petit désengagent le secteur public de ses missions en le privant tout simplement des moyens indispensables à leur accomplissement. Saloperie de temps égoïstes.

On va tous y passer, au stade pipi caca, morve au nez, une douche par semaine, mange ta soupe. C'est une question sans importance, ce n'est qu'une question de temps. Et la différence entre toi et moi, connard, c'est que tu gueuleras contre le système que tu es en train de construire.

Ah oui, aussi : si je te croise, alors vieux connard je vais te refaire  ta gueule, je vais scier les tiges de ton déambulateur, je vais pisser dans ton verre à dents, je vais foutre le bordel dans ton pillulier. Et si ça ne suffit pas, je vais me remettre à fumer pour foutre un mégot dans ton lit : tu finiras star d'un fait-divers, et l'investissement qu'auront consenti les cons  d'entrepreneurs boursicoteurs minables (taux garanti de 5% l'an !) en plaçant leur fric -acquis on ne sait comment- dans ces saloperies de mouroirs  maisons d'accueil partira en fumée. Bien fait.

Comment peut-on encore utiliser Windows (\registrated{} \copyright{}) ? Oui, je sais, cette question a déjà été posée. N'empêche... Décomposons ; AMHA 3 conditions : faut être con, le savoir et l'assumer.

1. être con : pas de problème a priori, ça touche même les meilleurs d'entre nous, par moment, selon les circonstances ;
2. le savoir : je pensais que ça limiterait, bah non. Même et y compris les cons gras et épais se devinent (réflexif, hein) ;
3. l'assumer : pas de pb non plus dans un pays qui élit un branleur comme Ébulon (explications : Z c'est 10 points et il ne les mérite pas, et É les utilisateurs de Windows (\registrated{} \copyright{}) ne savent pas faire en moins de 4 clics, les cons assumés. CQFD)

J'en ai assez de voir Windows, je ne supporte plus windows, j'exècre Windows. Pour être clair les utilisateurs de Windows me font profondément, complètement, totalement chier, incapables qu'ils sont --connards-- de discerner en quoi ce système (mouarfff) est une daube totale, qui les flique (des fois qu'ils auraient des trucs stratégiques à planquer, les chéris), qui ramène l'informatique au niveau zéro (0) de la compréhension et de l'autonomie. Les petits cons de 98, ME, 2000, XP, Vista, Seven... qui se ridiculisent à chaque nouveauté du géant de l'informatique du marketing, et qui pourrissent l'avenir consciencieusement, minutieusement, systématiquement devront un jour assumer le goulag dans lequel ils se précipitent.

Moi je m'en fous : je suis vieux, con, et incomestible.

Tu utilises Windows ? Tu es un con.

Au lendemain du remaniement ministériel, qui détrône Mam pour trôner Rachida (ou le contraire, on s'en fiche) les journa-listes dythirambent comme des oufs sur le dernier exploit du petit : "not' président, il est jamais là où on l'attend, quel talent", rapport à ce qu'il a nommé Mitterand et chais pas qui d'inattendu à ce moment et à cet endroit-là.

Moi ça m'évoque le mouvement brownien, du nom du regreté Robert Brown, qui le premier a constaté que les grains de pollen à la surface de l'eau n'arrêtaient pas de bouger de façon erratique, et donc imprévisible. Not' prez. pareil qu'y fait : erratique.

L'intérêt du mouvement brownien appliqué à Sarko, c'est la distance dont il s'éloigne de son origine, qui nous ramène aux vrais problèmes. Comme la racine carrée, que ça s'éloigne, démontré ! Exemple : Sarko bouge 4 fois de 1m, il s'est éloigne de 2m. Un autre : Sarko bouge 100 fois de 1m, il s'est éloigné de 10m. Remarque 1 : ça n'est vrai que pour les grand nombres. Remarque 2 : Sarko fait un grand nombre de mouvements. Conclusion : ça s'applique à Sarko. CQFD.

Alors, toi qui vote avec... avec quoi d'ailleurs ? Ta tête, ton cul, tes pieds ? Sarko, sa position d'origine c'est Neuilly. Et il ne s'en éloignera pas beaucoup. Vas-y Ducon (tu permets que je t'appelle Ducon avec une majuscule, pour respecter les 53% initiaux) continue à voter Brown, et tu te feras encore et encore et encore tondre, pour être poli, jusque-z-à la fin des temps, c'est écrit. Stronzo.