• Un coup cochonne, un coup mexicaine. Elle fâche de toutes façons par sa dénomination, et terrorise les braves cons qui ont refusé la réflexion jusqu'alors, c'est dur d'un coup de savoir prendre du recul et garder son sang froid, et ne pas agir comme un crétin. Et pis Bach'lot qui rengaine que jusqu'ici tout va bien, vu qu'on est pas des idiots et qu'on a acheté il y a belle lurette aux labos Roche ce qu'il faut de produits adaptés (mais hélas perrissables : les antiviraux ont comme tout le monde une durée de vie limitée. Il faudra penser à en commander à Roche, Roselyne, et penser à détruire ceux qui sont trop vieux, ou les envoyer chez les pauvres ou chez les nègres, façon cadeau, façon obole. Comme on fait en les renvoyant chez eux les bamboulas, mais avec des façons cette fois-ci, fragiles médicaments.)

    Si pandémie démarre, on est mal enbarqués ; on est déjà pas foutus d'accueillir les victimes saisonnières des chiasses hivernales qui déciment les faibles, les souffreteux de la grippe de l'année, et le lot quotidien des accidentés de la vie... On rationalise du côté des soins, numérisation de l'humain, appétit d'économie, tableur au pouvoir et on ne s'étonne même plus de ne plus savoir soigner.

    La victoire du meurtrier Bachelot -et de ses prédecesseurs- sur la chienlit hospitalière publique et la gabegie financière sera totale face aux milliers de victimes d'une épidémie, celle là ou la prochaine. Bachelot s'en fout : elle se soigne dans le privé.


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  • J'ai peu connu Ange, discret et souriant. Il est parti il y a longtemps, maladie.

    Ce soir, j'écoute Beach Boys et Meat Loaf, ach'tés tantôt dans un magasin où je ne remettrai pas les pieds, fédération nationale d'achat des cadres... Ça pue trop le cadre Sarkozyste, sous des habits bowbow (pour faire joli, car ils sont laids, les bobos).

    La part des Anges... La part d'Ange c'est cette gnôle pommée, 25 ans au bas mot, qui accompagne Brian Wilson. <<Synchronicity>> chantait le Sting des grands moments. C'est ça, exactement ça : ce vieil alcool, cette vielle musique, et mézigues.

    Merci, Ange !


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  • Les débats font rage, et que j'amende et que je rejette et que j'adopte. Mais la politique, bien droite dans ses bottes, de maaame Albanel est vouée à l'échec. La politique de la répression est vouée à l'échec. La politique de la police est vouée à l'échec. Les contenus sont immatériels. La seule façon d'empêcher la duplication des contenus immatériels est un verrouillage si intense qu'il tuera les contenus, et stérilisera les créateurs.

    Maaame Albanel a tout faux, depuis le début, comme Françoise Hardy et Alain Corneau. D'ailleurs, qui télécharge illégalement les films d'Alain Corneau ? Qui connait un film d'Alain Corneau ? Les amateurs d'Alain Corneau achètent leurs DVD, et les fans de Fançoise Hardy achètent ses CD. Bienvenue chez les ch'tis est probablement parmi les films les plus téléchargés, et le plus vu au cinéma. Et ceux qui l'ont vu, et téléchargé, ont acheté le DVD et achèteront de DVD collector...

    Qu'on cesse de nous enfumer avec de fausses raisons et de faux prétextes.

    En revanche, si Françoise Hardy et alain Corneau voulaient bien commencer à réfléchir, ils lutteraient pour que ceux qui achètent leurs CD et DVD puissent les lire sur des ordinateurs fonctionnant sous GNU/Linux sans avoir besoin d'installer des logiciels de flicage (dont personne ne sait véritablement ce qu'ils font !), seuls à même de décrypter les données...


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  • Je n'existe que par mon pouvoir d'achat, hein ? Ben tu l'auras plus, mon pouvoir d'achat, ducon.

    Je n'irai plus jamais chez total. Même par hasard, hein ? Mais t'écoute pas, en plus, banane ? J'irai plus, point !

    Total c'est la lâcheté + la filouterie + la faux-culterie + la saloperie. Entre bateaux qui coulent en détruisant du vivant, entreprises qui bénéficient aux puissants, chantiers qui affament des populations faméliques, licenciement... J'irai plus.

    Et vu ce que je roule, ils sont foutus.


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  • Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance [...] Il est grand temps de réformer, et le gouvernement s'y emploie [...] La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception [...] Il s'agit aujourd'hui de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance.

    L'auteur (cf. wikipedia, rapportant le magazine Challenges en octobre 2007) se nomme Denis Kessler, ancien marxsiste, ancien maoïste, ancien n°2 du medef sous la présidence d'Ernest-Antoine Sellière. À présent, ce brillant décideur est le directeur d'une société de réassurance, scor.

    On va devoir lui sauver son jouet, à pépère, en crachant au bassinet : le modèle social français, basé sur la solidarité, va le sauver en injectant ce qu'il faut de milliards du populo dans l'intérêt personnel de quelques fesses molles.

    La morale ? Bah, notion rétrograde.


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