• Cette obsession, ce besoin de sentir un truc au dessus de soi, ou à côté. Un regard bienveillant, une aide, une béquille. Pourquoi pas, si ça t'aide... Moi, je ne comprends pas, mais si ça te fait du bien, continue. Mais sans vouloir que tout le monde en profite, hein. C'est pas parce que tu aimes l'irrationnel et que tu y trouves de quoi avancer que c'est une quelconque preuve, ni même une raison, de l'imposer.

    Et c'est bien le problème.

    Quand des culs bénis parlent d'intégristes de la laïcité, c'est comme quand Nico parle d'intégristes de la démocratie, ou d'intégristes des droits de l'homme. Ça démontre que ces gens sont des cons, ou des fumiers qui procèdent en toute connaissance à un glissement sémantique, en retournant le sens des mots. Alors bon, avec TF1 comme référence, et des penseurs qui baragouinent chez Stéphane Bern, on est bien protégés intellectuellement... Personne pour s'opposer à ces bricoleurs du raisonnement. Plus exactement : aucune tribune pour les intellectuels qui pourraient dénoncer et démonter ces bricolages d'orateurs.

    Donc, au motif qu'on serait intégriste du respect de l'autre, on est en opposition avec des zinzins de dieu (des dieux) qui veulent notre bonheur, bordel. Et selon la latitude où ils évoluent, le bonheur varie de dézingage d'infidèles à grands coups de bagnoles piégées, à l'acrochage d'ameçons dans le lard (bien que les gars ne soient pas épais), en passant par 100km à genoux, en marche arrière, en écoutant Mireille Matthieu. Et ces cons là sont référents, modèles. Sûr qu'ils font envie.

    C'est vraiment trop dur de ne pas vouloir imposer au pauv'monde ces conneries qui n'ont porté que désastre et désolation depuis qu'elles existent ???

    Et dire qu'il y a une solution, respectueuse de toutes les différences : la laïcité. 


     


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  • Il est arrivé, JP2. Bon, je sais bien que c'est pas son nom, mais ça dérange qui, hein ? C'est juste une histoire de conventions. Not' chef bien aimé l'a accueilli comme il convient : bisous à l'aréoport, présentation de madame (délicatesse à laquelle JP2 n'a pu répondre, faute de madame), et pis voyage en papamobile, ce qui est un oxymore tellement ça fait bagnole de gonzesse, mais c'est pas essentiel.

    Ensuite, les deux chefs d'état ont parlé de choses essentielles, et ont joyeusement compissé la république et la constitution. Devant des intellectuels, ils ont appelé à la tolérance, ce qui en soi est curieux vu que les intellectuels sont plutôt tolérants a priori. Mais bon, ça devait plutôt s'adresser au populo, les discours, genre communication à adressage indirect, ou indexé. Et le populo il a bien entendu... Je reprends : le populo il N'a, bien entendu, rien compris.

    II n'a pas compris que c'est fini des temps de tolérance, et que les obscurantistes vont à nouveau dicter leur loi. Partout, des talibans multicolores avec des robes ridicules vont expliquer comment on doit vivre, sous peine de mort. Partout, les filles cachées, voilées et libérées (!). Partout, des lancers de cailloux sur les homosexuels. Partout des dénonciations, pour déviance, pour reflexion, pour existence. Le temps des curés revient au galop, sur cette planète fatiguée. On est prêts : on a bouffé assez de conneries à la télé commerciale, on a assez libéré notre cerveau, on a assez réfléchi même que ça nous a fatigués. On est tous prêts à marcher au pas du tout puissant, à abandonner notre libre arbitre à l'arbitraire supérieur. On est prêts à crever pour ces guignols de curetons.

    Venez, pâtres. Je vous connais, je vous attends. Ayez assez d'énergie cinétique en m'abordant, sans quoi le choc vous sera fatal.


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  • ... qu'ils disaient.

    C'est dans Astérix, je crois ; Astérix légionnaire. Au 8ème RPIMA de Castres, comme dans toutes les casernes de France, il ne reste que des engagés. On parle d'armée de métier, de professionnalisation. Ces jeunes gens de 20 ans, formés 6 mois, sont partis en Afghanistan défendre la notion de démocratie, si j'ai bien compris Hervé Morin, ministre de ces choses là, qui expliquait sur France Inter que les médias sont dégueulasses de montrer des choses pareilles au pauv'monde (en parlant des photos de guerre là bas, et de "nos" jeunes)

    Ils ont pris une branlée. Et ils y ont laissé leur peau.

    Si le sus nommé Morin a conservé une once de courage (pas la bravade et le coup de menton à-la-Sarko, non), il admettra que ces jeunes gens sont allés se faire assassiner parce que lui et les donneurs d'ordre sont des branleurs irresponsables, le doigt sur le tableau excel de l'économie militaire, et qu'ils revendiquent des valeurs qu'ils sont indignes de représenter. La preuve.

    Si ce tédécé de Morin conserve un minimum de décence, qu'il ferme sa grande gueule et qu'il se mette au service de la paix, au lieux de mouiller sous lui les fauteuils ministériels en évoquant des conflits lointains où il dépèche la jeunesse formatée par ses soins au "sacrifice".

    Si ce pauvre con réfléchit encore, qu'il démissionne. Et qu'on nomme un vrai homme. De la trempe de Pâris de la Bollardière, s'il en reste.


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  • 10 militaires français tombent dans une embuscade en Afghanistan. 153 civils trouvent la mort dans le crash de leur avion au décollage à Madrid.

    En ces temps troublés, la presse et le président ont vite priorisé les événements : les bidasses en premier, et un mot sur les 153 victimes du crash s'il reste du temps (et heureusement, si on peut dire, qu'il y a 3 français dans ce nombre car sinon : zéro sur cette info banale). Je remarque que personne n'a rappelé que "le sacrifice ultime" comme ils disent eux-même, c'est le risque de tous les militaires de la planète. Et que je pleurerai pas ces types, même si je comprends que ce sont 10 familles brisées par la douleur. Je ne pleurerai la mort d'aucun bidasse tant qu'il y aura des bidasses. Et qu'on ne vienne pas me faire culpabiliser sur le fait que ce sont des hommes, que la mort de qui que ce soit est tragique, etc.

    Dans un monde et un temps où les connards qui badent les armes (Carcassonne), les frappes chirurgicales, les missiles et toutes les cartouches, le raid et la légion sont légion (!), alors oui, il y a de quoi écrire des inepties sur ceci-cela, maintien de la paix, patin couffin, et d'avoir de l'audience.

    Le risque du métier de bidasse, c'est d'y laisser sa peau, et il est entrainé et payé pour ça. Point.


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  • L'obsession de toute une vie, l'unique pensée qui accompagne chaque moment, tous les jours. Cette existence bâtie sur une idée fixe, et qui tourne au cauchemar. Une maladie en somme. La performance : je dois être performant, améliorer ma performance, réaliser une performance...

    Et tout ça pour faire mieux que l'autre, gagner, vaincre, triompher. Le poil de derche au bout de 100m, ou en haut d'une perche, ou à l'issue d'une glissade... vaut tout l'or du monde, l'argent ne vaut rien, et le bronze idem. Hors la victoire, néant. "L'important c'est de participer", c'est pour les faibles, les perdants.

    Le sport, c'est la victoire et son symbole : la médaille d'or. Le sport, c'est combattre l'autre. Le sport, c'est la mort : vae victis.


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